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mardi 14 octobre 2025

QSO antipodal sur 30 m : un contact rare Chatham Islands ↔ Gard


Aujourd'hui, j’ai eu le plaisir de réaliser un QSO particulièrement symbolique : un contact sur la bande des 30 mètres avec ZL7IO, opérant depuis les îles Chatham dans le Pacifique Sud. Depuis mon QTH situé dans le Gard, ce contact représente presque la distance maximale possible sur Terre en communication HF : près de 19 960 km, soit quasiment l’antipode exact de ma position.

Pourquoi un point antipodal est si particulier (et rare)

  • Définition. Deux points antipodaux sont diamétralement opposés sur le globe. Pour la HF, cela signifie que le trajet utile fait environ 20 000 km, la moitié de la circonférence terrestre.
  • Rareté “terre-à-terre”. Très peu d’endroits terrestres ont une terre exactement en face d’eux : on estime qu’environ 15 % des terres ont des antipodes sur d’autres terres, soit ~4,4 % de la surface du globe (estimations 3–4 % également citées selon les sources). Autrement dit, les paires terre-à-terre sont exceptionnelles. Wikipédia

  • Cas Chatham ↔ Gard (Alzon). L’antipode du Gard (Alzon) tombe à Waitangi (Chatham Islands) ; l’écart de ~50 km est négligeable à l’échelle HF. Ce duo figure parmi les rares paires terre-à-terre documentées ; il existe même une mention officielle/dédicace locale côté Chatham. Wikipédia

Comprendre ce qu’est une communication “antipodale”

Si l’on traçait une ligne droite passant par le centre de la Terre depuis le Gard, elle ressortirait… à moins d'une centaines de kilomètres seulement des îles Chatham !

Ce type de liaison est donc une communication antipodale quasi parfaite : le signal a parcouru la moitié de la planète, via un enchaînement complexe de réflexions ionosphériques.

Les ondes radio HF ne traversent pas la Terre : elles rebondissent entre la surface terrestre et les couches ionisées de la haute atmosphère, principalement la couche F2.
Pour atteindre l’autre côté du monde, le signal doit effectuer une série de sauts successifs — souvent plus de dix rebonds.
Chaque saut dépend des conditions locales de propagation, de la densité d’ionisation et de la géométrie du trajet.

Dans son excellent article “Working HF DX Near Antipodes” (VU2NSB), l’auteur décrit parfaitement les contraintes de ce type de communication :

  • À mesure qu’on approche de l’antipode, tous les azimuts convergent ;

  • Le faisceau de rayonnement se rétrécit considérablement ;

  • La zone d’illumination devient très étroite, et le pointage d’antenne doit être d’une grande précision.

Rôle de l’antenne verticale (DX Commander Signature 9) sur un contact antipodal

    • Angle de départ bas (clé du DX) : une verticale bien réglée rayonne fortement sous ~5–10°, exactement l’angle requis pour couvrir ~20 000 km par multi-sauts F. C’est l’un des facteurs décisifs pour “accrocher” la fenêtre antipodale.

    • Couverture azimutale 360° : proche de l’antipode, le couloir utile est étroit et peut basculer SP/LP selon l’heure. La directivité quasi omnidirectionnelle d’une verticale évite de “rater” l’azimut gagnant quand la fenêtre s’ouvre.

    • Comparatif rapide : une Yagi offrirait plus de gain mais exige un pointage ultra précis et une infrastructure lourde. La verticale résonante bien accordée, elle, mise sur l’efficacité et l’angle bas, très adaptés à une ouverture antipodale courte.

dimanche 5 octobre 2025

PodCast Le BIG QSO

Celui qui a trafiqué au bout du monde – avec F4FKT



Dans cet épisode, le BIG QSO reçois F4FKT, radioamateur en poste à la station Dumont d'Urville, Concordia en Antarctique.

Il nous raconte son parcours, ses galères de trafic en portable et en mobile… et comment il fait vivre sa passion pour la radio, même au bout du monde. ❄️📡



 

 

WET SQUARES RADIO HUNTING


Littéralement la chasse à la radio dans les carrés humides, c'est une discipline méconnue qui vise à combler la couverture des QRA Locators par des stations radioamateurs en Maritime Mobile. 


J'ai commencé cette chasse il y a deux ans maintenant avec la station UR5FSP/MM qui réalise des trajets en bateau commercial entre le Brésil et Singapour.


En moyenne, ce type de bateau parcourt un carré (square, par exemple JN26) en une journée, ce qui permet, avec un contact toutes les 24 h, d’aligner les carrés sur la carte, comme dans l’exemple ci-dessous.

Le fait que la transmission soit réalisée depuis un bateau en pleine mer améliore grandement les possibilités de contact et facilite le suivi du navire.

Actuellement, vous pouvez suivre UR7FM/MM, qui effectue un trajet en bateau commercial entre les États-Unis et l’Inde.

Exemple d’un contact au large de la Namibie en FT8 sur 10 m le 05/10/2025 vers 11 h UTC, alors que la bande n’était pas très ouverte.


La plupart du temps, les stations /MM en FT8 ne transmettent pas leur carré Locator ; il est donc nécessaire de l’obtenir par d'autres moyens. Soit la station dispose d’un site internet de suivi, soit vous pouvez suivre sur Telegram le groupe Wet Squares Radio Hunting ⚓️. 


Il est également possible de suivre l’ensemble du trafic maritime grâce aux transmissions AIS (Automatic Identification System) sur MarineTraffic.com et d'obtenir le Locator avec HamGPS par exemple.


lundi 11 août 2025

QSO depuis des locators rares lors de la mission North Pole-41, entre fin 2023 et début 2024.

 

North Pole-41 : première dérive de la plateforme « Severny Polyus » (2022-2024)


NP-41 est la première mission de dérive de la plateforme polaire autopropulsée Severny Polyus (IRSPP), conçue pour remplacer les anciennes stations dérivantes sur banquise et mener des observations océan-glace-atmosphère toute l’année depuis l’Arctique central. La plateforme compte 15 laboratoires et a été mise en service en 2022, après essais en mer au printemps 2022. aari.ruBohrium



Chronologie clé
  • 15 septembre 2022 — Lancement officiel de l’expédition North Pole-41 depuis Mourmansk. aari.ru

  • 2 octobre 2022 — Début des travaux scientifiques à 82°37′ N, 155°31′ E (mer de Sibérie orientale) : la plateforme se met en dérive prise dans la glace. Polar Journal

  • 2022-2024 — La plateforme dérive de l’Est sibérien jusqu’à la mer du Groenland, sur > 3 000 milles nautiques cumulés. Effectifs typiques à bord : 16 d’équipage + 34 chercheurs. oe.tradoc.army.mil

  • Mai 2024Fin de NP-41 ; la plateforme se dégage des glaces au nord du Svalbard et rentre en eaux libres. oe.tradoc.army.milInterfax

Remarque : plusieurs médias de suivi arctique ont documenté la progression vers la Terre François-Joseph puis le Svalbard durant l’hiver-printemps 2023-2024. thebarentsobserver.com

 

Plateforme et capacités (résumé technique)

IRSPP « Severny Polyus » : navire-station renforcé glace, autonome pour plusieurs mois à 2 ans de dérive, exploité par Roshydromet/AARI. 15 labos; mission : météo-océan-glace, environnement, navigation route maritime du Nord. aari.ruArcticToday

Conception IRSPP : solution moderne pour remplacer les stations sur floe rendues difficiles par la fonte accélérée. Bohrium


Résultats/activités scientifiques (panorama)

Observations océanographiques et de la glace en Arctique central, mesures atmosphériques, soutien à la sécurité de la navigation et aux études climatiques de long terme. (Synthèse de mission communiquée par AARI et médias arctiques.) aari.ruArcticToday


Partie radioamateur pendant NP-41

  • Opérateur : Oleg, RD1A (membre de l’équipe).



  • Indicatifs utilisés au fil de la mission : RI41POL au démarrage (sept. 2022), puis RI0SP, et enfin RI0POL (2023-2024). QSL via RN3RQ. dxnews.comGoogle Groupes425dxn.org+1

  • Modes/bandes : activité centrée sur le FT8 (et ponctuellement CW/SSB) en HF (40–10 m) selon créneaux disponibles. (Bulletins DX et annonces 425 DX News.) Google Groupes

Note F4TNK  : J'ai pu suivre la dérive de NP-41 grâce aux transmission FT8 de RI0SP  entre fin décembre 2023 et mars 2024. Puis sous l'indicatif RI0POL entre avril et mai 2024.




Propagation depuis l’Arctique (retour d’expérience)
  • Trajectoires polaires : le 20 m s’est montré le plus fiable (liaisons vers Europe/Asie), le 10 m s’ouvrant lors des hausses de MUF ; FT8 utile pour maintenir le QSO quand le SNR chute. (Synthèse appuyée sur les bulletins DX et la littérature propagation polaire.) Google Groupes


Passage de relais vers NP-42

Après la clôture de NP-41 (mai 2024), AARI et la presse polaire ont annoncé la deuxième dérive (NP-42) à partir de fin été 2024. Polar Journalthebarentsobserver.com

Sources principales

mardi 29 juillet 2025

Meteor Scatter MSK144 - Pic des δ-Aquariides Sud & α-Capricornides du 30 au 31 juillet 2025

En cette fin du mois de juillet, un bel événement astronomique se prépare : une double pluie de météores, les δ-Aquariides Sud et les α-Capricornides, dont le pic est attendu dans la nuit du 30 au 31 juillet. Toutefois, les nuits autour de cette date offriront également de bonnes conditions d'observation !

Ce phénomène remarquable, qui ne se produit que tous les cinq ans, constitue une belle occasion d’observer jusqu’à 25 étoiles filantes par heure.

Cette double pluie de météores sera particulièrement bien visible depuis l’hémisphère Sud, mais les observateurs de l’hémisphère Nord — notamment dans le sud de la France — pourront également en profiter, même si le taux d’activité y sera légèrement inférieur. Il faudra regarder assez bas sur un horizon sud / sud-est.

Vous trouverez toutes les informations sur cet événement sur :

Bien sûr, on ne parlera pas de 100 météores par heure comme Perséides dont le pic est le 12 août 2025 , mais cette conjonction présente plusieurs particularités intéressantes :

  • Les α-Capricornides sont connues pour produire des bolides lents et brillants,

  • Les δ-Aquariides, plus rapides, offrent un joli spectacle avec leurs traînées persistantes.


Note :
Les 
Ɣ-Draconides seront de la partie aussi, mais avec une activité plus rare ; autour du 28 juillet 2025.


🎧 À noter pour les passionnés de radio :
Je mettrai ma station 6m QRV à l’écoute du 6m (50.380 Mhz) avec l'antenne omnidirectionnel Sirio Tornado en MSK144 durant les nuits du 29 au 30 et du 30 au 31 juillet, pour ceux qui souhaitent tenter l’aventure du Meteor Scatter

Je lancerai également quelques appels ! (cf dx cluster) 😉

📡 Les reports peuvent être consultés en temps réel sur :
🔗 https://pskreporter.info/pskmap.html

Stations QRV le 29/07/2025 à 21h00 UTC



📡 Un guide pratique pour le MSK144 est disponible sur le site de ON5VL :


lundi 28 juillet 2025

Série de concours RSGB FT4

Une série d'événements mensuels de courte durée sur 80 m, 40 m, 20 m, 15 m et 10 m pour permettre aux participants de découvrir le FT4 dans un contexte compétitif.

C'est un concours auquel j'essaie désormais de participer le plus souvent possible. La trame du QSO est classique, sauf qu'il faut préciser "CQ RSGB" lors de l'appel afin d'identifier clairement les participants. En 2024, je n'avais fait qu'une ou deux sessions... En 2025, je serai plus assidu 😉


Un concours est prévue ce lundi 28/05/2025 à 19h UTC sur les QRG classique du FT4.


Modifications des règles pour 2025 :


1. Le nombre de sessions a été augmenté à 12 (une par mois) avec les 9 meilleurs résultats contribuant au score final

2. La durée de chaque événement a été augmentée à deux heures (de 20h à 22h, heure locale du Royaume-Uni)

3. Il n'y a pas de points bonus/DXCC pour les stations « HQ » en fonctionnement. 


Info sur : https://www.rsgbcc.org/hf/rules/2025/r80m_ft4.shtml




samedi 26 juillet 2025

En janvier 2025, je contacte le dôme C

En janvier 2025, je contacte le Dôme C en HF sur 20 mètres : FT4YM/P. Quelle surprise ! Un Français perdu en Antarctique. Ce contact est magique, je vais vous expliquer pourquoi.😉

Le dôme C, aussi connu sous le nom de dôme Charlie, est un des dômes de glace de l'inlandsis de l'Antarctique culminant à 3 233 mètres. Il se trouve dans le Territoire antarctique australien, à environ 1 100 kilomètres de la base française Dumont d'Urville et à 1 200 kilomètres de la base italienne Terra Nova Bay. Ce site accueille la base antarctique Concordia. C’est l’une des trois seules stations implantées à l’intérieur du continent antarctique

Le dôme C a un climat de type EF (polaire d'inlandsis) avec comme record de chaleur −5,4 °C le 2 janvier 2001 et comme record de froid −81,9 °C le 5 septembre 2005, mesuré à la base Concordia. La température moyenne annuelle est de −51,7 °C.

Le site est désertique et ne présente aucune vie mise à part celle de la station. Les températures sont extrêmement basses (-25 °C en été, -50 °C en hiver) et il fait nuit pendant trois mois de l'année. Il n'y a aucune forme de vie animale et végétale au-delà de dix kilomètres dans les terres. Le seul animal que l'on peut croiser sont des grands labbes qui survolent la station. Il n'y a ni nourriture, ni eau liquide à 1 200 km à la ronde.


Little Dome C est le nom d'un dôme secondaire située à 40 km (ou 34 km selon les sources) de la base Concordia. Il a été choisi comme site de forage pour le projet européen Beyond EPICA, visant à atteindre un carottage remontant à 1,5 million d'années.

Le jour de mon contact le 14 janvier 2025, c'était quelques jours après que la campagne de forage atteigne de la glace datant de plus d’1 million d’années 😲



L'annonce https://www.cnrs.fr/fr/presse/antarctique-une-campagne-de-forage-atteint-de-la-glace-datant-de-plus-d1-million-dannees

Source : Wikipédia & CNRS




vendredi 25 juillet 2025

Des signaux forts sur 6 m ce 25/07/2025 en fin de journée.


Des signaux fort depuis l'Europe ce vendredi 25/07/2025 en fin de journée sur 6m  ! 


Beaucoup de contacts effectués avec le FTDX10 (50 W) sur une Sirio Tornado 50–60 MHz… et ça continue !😀 





Gérer votre timing numérique en FT8/FT4 avec JTSync

Le timing est essentiel dans un mode comme FT8/FT4, mais cette importance se retrouve également dans d'autres modes numériques.

Le signal FT8 est faible, compressé et très court. Le logiciel ne peut décoder correctement que s’il sait où commence et où finit le message → il cherche dans des fenêtres de temps très précises.

Si l'horloge est trop décalée, le message tombe en dehors de la fenêtre, et il ne sera pas décodé du tout.

La synchronisation de l’heure entre la station émettrice et la station réceptrice est visible dans WSJT-X, dans la colonne DT (pour Delta Time, c’est-à-dire différentiel de temps).

Des valeurs comprises entre -0,7 s et +0,7 s peuvent commencer à poser des problèmes de décodage.

 Il n'est pas rare de voir un DT important sur une station aléatoire. Mais si tous les DT que vous voyez durent plus d'une seconde, c'est VOUS qui êtes le problème !


🔧 Limites des solutions de synchronisation classiques

L’utilisation d’un serveur de temps NTP classique présente certaines limites. Cette limite est souvent rencontrée lors de contact avec des stations DX ou en DX Expédition:

  • Ma station est correctement synchronisée, mais la station distante est décalé → je ne peux pas m’y adapter.

  • Le chemin de propagation désynchronise le signal → je ne peux pas m’y adapter.

  • Je n’ai pas de connexion Internet → je ne peux donc pas synchroniser l’horloge de ma station.


🛠️ Une solution : JTSync

JTSync est un utilitaire simple permettant de synchroniser l’horloge de votre ordinateur sur un réseau, avec des serveurs NTP internationaux.

En l’absence de connexion Internet, JTSync vous permet d’ajuster manuellement l’heure en fonction des QSO décodés dans l’application WSJT-X.

JTSync prend en charge la connexion à un groupe de multidiffusion UDP, ce qui lui permet de fonctionner simultanément avec d’autres applications telles que JTAlert ou GridTracker.

Astuce : Si vous cliquez directement sur Calculate sans rien sélectionner; alors le DT moyen de l’ensemble des stations décodées sera calculé.

Site de l'éditeur de JTSync DXShell







jeudi 24 juillet 2025

Timeline des expéditions DX HF

 

La Timeline des expéditions HF en cours et prochaines est régulièrement mise à jour sur le site HamRadioTimeline. Les informations proviennent de DXWorld.

C'est un outils que j'utilise régulièrement afin de visualiser les expéditions DX HF en cours ou avenir. C'est un outil extrêmement pratique !

Cliquez sur l'image pour obtenir le lien et bookez le 😀



RSGB IOTA 2024 : 26-27 juillet 2025

Le concours RSGB IOTA, basé sur le concept « Îles à l'antenne », a été créé en 1993. C'est aujourd'hui un événement international majeur qui attire des milliers de participants du monde entier. Les radioamateurs se rendront dans les îles du monde entier, les diffuseront et établiront des contacts avec d'autres îles et avec ceux qui cherchent à en conquérir. 

En 2024 il a été comptabilisé 2087 inscriptions !

Les bandes de fréquences du concours sont 80 m, 40 m, 20 m, 15 m et 10 m, en CW et en téléphonie. La durée est de 24 heures, à partir de 12 h 00 UTC le samedi (13 h, heure du Royaume-Uni). Les stations envoient un rapport de signal et un numéro de série, tandis que les stations insulaires transmettent leur numéro de référence IOTA, décrit ci-dessous.

Le prochain concours RSGB IOTA aura lieu du 26 au 27 juillet 2025, et un guide pour les nouveaux venus dans les concours est disponible sur https://www.rsgbcc.org/hf/information/iotahelp.shtml

Le concours IOTA s'inspire du programme de récompenses « Îles sur l'air » de RSGB, qui a récemment fêté ses 50 ans. L'idée d'IOTA a été lancée en 1964 par Geoff Watts (SK), un auditeur britannique d'ondes courtes, qui a imaginé que les habitants des villes surpeuplées aimeraient installer une station sur une plage ensoleillée au milieu des palmiers. Cette perspective séduit les radioamateurs, même si l'île en question n'est peut-être pas plus éloignée du Royaume-Uni que l'île de Wight !

Geoff s'est rendu compte qu'il y avait trop d'îles dans le monde pour les énumérer. Il a donc regroupé les îles, surtout les plus petites. Dans le programme IOTA, les numéros sont attribués à chaque groupe à l'aide d'un préfixe continental. L'obtention du prix IOTA de base nécessite des contacts avec 100 îles et groupes, dont au moins un de chaque continent. Les participants peuvent obtenir des crédits pour les QSO réalisés dans le cadre du concours RSGB IOTA.

La référence IOTA, envoyée par les stations insulaires dans le cadre du concours IOTA, se compose de deux lettres indiquant le continent et d'un numéro indiquant la référence attribuée au sein de ce continent. 

Version de développement de WSJT-X : wsjt-x_improved 2.8.0

WSJT-X_IMPROVED est publié par Uwe Risse, DG2YCB. Il s'agit d'une version améliorée de l'excellent logiciel WSJT-X de Joe Taylor K1JT, Steve Franke K9AN, Bill Somerville G4WJS, moi-même et d'autres (https://sourceforge.net/projects/wsjt). Elle offre plusieurs fonctionnalités et améliorations supplémentaires, ainsi que des mises à jour et des corrections de bugs plus fréquentes.

La version est disponible sur Sourceforge : https://sourceforge.net/projects/wsjt-x-improved/



jeudi 16 juin 2011

Eclipse totale de lune du 15 juin 2011

Après une petite frailleur concernant la faible élévation de départ de la lune environ à 6° de hauteur à 22h15 local pendant le maximum, j'ai pu l'observer vers les 22h45 à 15° de hauteur.....je ne connaissais pas mon horizon minimun d'obervation....lacune désormais comblée ! 

Quelle spectacle, en effet la lune change de couleur pour devenir ,en plus de sa faible luminosité, de couleur rouge/orangé. A partir de 23h03 local, comme prévu par les éphémérides, la lune commence à sortir de la pénombre .... vers 00h30 la lune a retrouvé son aspect normal.....voici quelque photo's et explications sur ce phénomène.


Photo prise le 15/05/2011 entre 22h55 et 23h55 heure local :
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn .
  • ISO : 400.
  • Ouverture : 6.3.
  • Temps de pose : de 1.6s pour les premières photo's à 1/200 secondes pour les dernières.
  • Météo : T=22°C - Ciel un peu humide, on le voie l'une des dernière photo avec un halo lumineux.
  • Montage photo avec Gimp.


 Une éclipse lunaire est une éclipse se produisant à chaque fois que la Lune se trouve dans l'ombre de la Terre. Ceci se produit uniquement lorsque la Lune est éclairée, et quand le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés ou proches de l’être. Le type et la taille d'une éclipse lunaire dépendent de la position relative de la Lune par rapport à ses nœuds orbitaux. La précédente fut observée le 15 juin 2011, et la suivante sera en décembre 2011.









Une éclipse lunaire se produit lorsque l’ombre de la Terre se projette sur la Lune. Deux conditions sont requises pour que cela arrive. D’abord, la Lune doit être pleine, c'est-à-dire que, par rapport au Soleil, elle doit se trouver juste derrière la Terre. Toutefois, comme le plan orbital de la Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital de la Terre (l'écliptique), la plupart des pleines lunes se produisent quand la Lune est au Nord ou au Sud de l'ombre de la Terre. Ensuite, une deuxième condition pour qu'une éclipse lunaire advienne est que la Lune doit être à proximité d'un des deux points d'intersection que son orbite fait avec l'écliptique. Ces deux points nodaux sont appelés respectivement nœud ascendant lunaire et nœud descendant lunaire.

Chaque année il y a au moins une ou deux éclipses lunaires.

L'ombre terrestre peut être décomposée en deux parties distinctes : l'ombre et la pénombre. Dans l'ombre, il n'y a pas de rayonnement solaire direct. Toutefois, du fait de l'importance du diamètre angulaire du Soleil, l'éclairement solaire est partiellement arrêté dans la partie externe de l'ombre terrestre que l'on nomme pénombre.

Une éclipse pénombrale se produit quand la Lune traverse la pénombre de la Terre. La pénombre ne provoque aucun obscurcissement notable de la surface lunaire, pourtant certaines personnes affirment qu'elle jaunit un peu. Certaines éclipses pénombrales sont totales, durant lesquelles la Lune se trouve entièrement dans la zone de pénombre de la Terre. Les éclipses totales pénombrales sont rares, et quand elles se produisent, la partie la plus proche de l'ombre peut apparaître plus sombre que le reste de la Lune.

Une éclipse lunaire partielle se produit uniquement quand une partie de la Lune entre dans l'ombre. Quand la Lune traverse complètement l'ombre terrestre, on peut observer une éclipse lunaire totale. La vitesse de la Lune à travers l'ombre est de l'ordre du kilomètre par seconde, et la totalité peut durer jusqu'à près de 107 minutes (un peu plus d'1 h 45). Néanmoins, la durée totale entre le premier et le dernier contact de la Lune avec l'ombre est beaucoup plus long (jusqu'à 6 heures). La plus longue éclipse lunaire totale sur la période allant de 1000 av. J.-C. à 3000 ap. J.-C. aura eu une durée de 1 h 47 min 14 s, et eut lieu le 31 mai 318. La distance relative de la Lune de la Terre durant une éclipse peut affecter la durée d'une éclipse. En particulier, quand la Lune est proche de son apogée (c'est-à-dire le point le plus éloigné par rapport à la Terre sur son orbite) sa vitesse orbitale est plus lente. Le diamètre de l'ombre ne décroît pas plus avec la distance. Ainsi, une Lune totalement éclipsée se produisant près de l'apogée prolongera la durée de la totalité.


Une éclipse totale se produit quand 100 % du globe lunaire est plongé durant un laps de temps dans le cône d'ombre de la Terre. La Lune prend alors des teintes cuivrées, plus ou moins sombres selon l'alignement Soleil-Terre-Lune. Le 26 juin 2029, il se produira une éclipse totale centrale, c'est à dire que le Soleil, la Terre et la Lune seront parfaitement alignés. Ce phénomène n'arrive qu'une fois par siècle en moyenne.
 
À la différence des éclipses solaires, les éclipses lunaires sont inoffensives à observer à l'œil nu.


Au cours d´une éclipse totale de la Lune, les rayons lumineux passant dans l´atmosphère terrestre sont déviés par la réfraction atmosphérique et éclairent la Lune. Ce flux lumineux est plus proche au centre de la Lune et se traduit par une coloration rougeâtre, qui rappelle un peu la couleur du ciel terrestre au moment du coucher de Soleil. Les autres régions de la Lune sont peu colorées, d´une teinte généralement grise. L´aspect, les couleurs et l´intensité de l´éclairement sont très variables d´une éclipse à l´autre, sont imprévisibles et dépendent fortement des conditions météorologiques atmosphériques sur le terminateur terrestre.

L'échelle de Danjon a été établie pour évaluer la luminosité résiduelle et la coloration de la Lune lors d'une telle éclipse.

Source des explications WikiPédia.