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mardi 11 novembre 2025

[Alerte géomagnétique] CME cannibale – impact prévu le 12 novembre 2025

La CME associée à l’éruption solaire de classe X1.8 du 9 novembre 2025 à 07:30 UTC est rattrapée par la CME liée à l’éruption de classe X1.2 du 10 novembre 2025 à 09:30 UTC, d’après la dernière modélisation WSA–ENLIL du NOAA Space Weather Prediction Center (SWPC).

Flux de rayon X enregistré par le satellite GOES avec les 3 CME

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Mise à jour :

Une éruption solaire majeur de classe X5.1 vient d'avoir lieu ce mardi 11 novembre 2025 à 10h00 UTC. C'est probablement l'éruption la plus puissante du cycle solaire 25. 

Sa vitesse est telle qu’elle est en train de rattraper les deux autres CME !

☢️🌍 Selon SpaceWeather.com un évènement majeur est en cours avec un  événement de niveau sol – Ground Level Enhancement (GLE).

Un GLE est un événement de rayonnement solaire exceptionnellement intense, au cours duquel des particules énergétiques émises par le Soleil (principalement des protons relativistes) deviennent suffisamment puissantes pour atteindre le sol terrestre.

Ce phénomène est très rare et représente le niveau maximal d’une tempête de protons solaires (SEP – Solar Energetic Particles event).

Les GLE se produisent lors de très grandes éruptions solaires (souvent de classe X) accompagnées d’une éjection de masse coronale (CME) extrêmement rapide (souvent > 2000 km/s).

Ces événements accélèrent les protons et ions lourds à des énergies dépassant 500 MeV, voire plusieurs GeV (gigaélectronvolts).
À ces vitesses proches de celle de la lumière, une partie de ces particules pénètre profondément dans l’atmosphère terrestre.

Seuls environ 70 événements GLE ont été enregistrés depuis 1942.

⚠️ Conséquences possibles

  • Radiations accrues pour les astronautes et les avions survolant les régions polaires.

  • Perturbations HF et pannes radio dans les zones exposées.

  • Augmentation du fond de rayonnement mesuré par les instruments au sol.

  • Risques potentiels pour les satellites, les capteurs électroniques et parfois les vols commerciaux à haute altitude.

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Un important assombrissement de la couronne est visible suite à l'éruption solaire X5.1. Une importante éjection de masse coronale a probablement eu lieu dans l'espace. SpaceWeatherLive


Selon la modélisation du NOAA, la fusion de deux premières CME, issues de la région active Sunspot 4274, devrait produire une CME à impact cannibale vers le 12/11/2025, aux alentours de 02:00 UTC (à confirmer par les satellites STEREO lors de l’approche).

Vue de la tâche solaire 4274 

On parle de CME “cannibale” lorsqu’une CME rapide quittant le Soleil rattrape et engloutit une CME plus lente partie peu auparavant. Les deux se fusionnent alors en une structure plus volumineuse et plus puissante, se propageant en direction de la Terre.


Modélisation WSA–ENLIL du NOAA Space Weather Prediction Center (SWPC)

⚠️ L'évènement du 10 mai 2024

C’est exactement ce qui s’est produit le 10 mai 2024 pour la tempête Gannon Storm ou “Mother’s Day solar storm” (tempête solaire de la Fête des Mères), lorsque les aurores boréales étaient visibles à l’œil nu jusque dans le sud de la France et même visible jusqu'en Afrique du Sud

Ce jour-là pour la plus importante tempête solaire à frapper la Terre depuis plus de 20 ans, les paramètres et le timing avec la tombée de la nuit étaient exceptionnellement favorables :

L’indice planétaire (Kp), qui mesure l’agitation du champ magnétique terrestre sur environ trois heures, atteignait Kp = 9, soit le maximum possible.

La composante nord–sud du champ magnétique interplanétaire (IMF), en nanoteslas (nT), était de Bz = −50 nT (sud) pendant plusieurs heures ; une valeur extrême : la magnétosphère s’ouvre alors largement, le couplage est très fort → tempêtes géomagnétiques intenses.

L’intensité de la tempête géomagnétique, selon l’échelle du NOAA, était de niveau G5 (extrême), soit le maximum de l’échelle.

Le Dst (Disturbance Storm Time index) ; indice global mesurant la dépression du champ magnétique terrestre causée principalement par le courant annulaire (ring current) durant une tempête géomagnétique, a atteint −400 nT, ce qui traduit un champ magnétique terrestre fortement affaibli et donc une activité géomagnétique très intense.

La vitesse du vent solaire dépassait 800 km/s, accentuant encore l’intensité du choc et la réponse de la magnétosphère terrestre.

Photo F4TNK, réalisée le 10 mai 2025 avec un APN Samsung Galaxy S22 Ultra

Impacts confirmés pour mai 2024

  • Le réseau de récepteurs GPS aux États-Unis a relevé des erreurs jusqu’à ≈ 70 m dans le positionnement lors de la tempête. Space+2Frontiers+2

  • Étude : plus de 500 millions de dollars de pertes estimées dans le secteur agricole américain (machines guidées par GPS rendues inutilisables) à cause des perturbations. Space

  • Les opérateurs satellites ont indiqué des manœuvres massives de milliers de satellites en orbite basse pour contrer la densification de l’atmosphère due à la tempête. Space

  • Des perturbations sur les communications radio HF et sur certains réseaux, avec la Federal Communications Commission (FCC) qui a lancé un appel à témoignages sur les impacts en communications. swpc.noaa.gov

  • L’événement a généré de nouveaux ceintures de particules énergétiques temporaires autour de la Terre, identifiées par un satellite CubeSat de la NASA. NASA Science

Comment la Terre a-t-elle été affectée ?

🔥 L’événement du 4 novembre 2003 : l’éruption solaire la plus puissante de l’ère spatiale

Il y a vingt-deux ans, le 4 novembre 2003, le Soleil a libéré l’éruption de rayons X la plus intense jamais enregistrée depuis le début de l’ère spatiale.

Nouvellement reclassée de classe X45, cette explosion a surpassé les limites des instruments GOES, saturés pendant plus de 11 minutes, et provoqué une panne radio totale à travers l’Amérique du Nord.

Si la région active 486 avait été orientée vers la Terre, l’événement aurait pu rivaliser avec le légendaire événement de Carrington (1859), la plus grande tempête solaire connue de l’histoire moderne.
Les analyses postérieures ont montré que l’éruption de 2003 projetait son énergie le long du limbe ouest du Soleil, épargnant ainsi notre planète d’un impact direct.

Cette éruption s’est produit durant la phase descendante du cycle solaire 23, une période paradoxalement propice aux éruptions géantes.

Aujourd’hui, le Soleil se trouve dans une phase similaire du cycle 25, et les conditions magnétiques rappellent fortement celles d’alors. Spaceweather

Comparaison entre le cycle solaire 23 et 25


mardi 14 octobre 2025

QSO antipodal sur 30 m : un contact rare Chatham Islands ↔ Gard


Aujourd'hui, j’ai eu le plaisir de réaliser un QSO particulièrement symbolique : un contact sur la bande des 30 mètres avec ZL7IO, opérant depuis les îles Chatham dans le Pacifique Sud. Depuis mon QTH situé dans le Gard, ce contact représente presque la distance maximale possible sur Terre en communication HF : près de 19 960 km, soit quasiment l’antipode exact de ma position.

Pourquoi un point antipodal est si particulier (et rare)

  • Définition. Deux points antipodaux sont diamétralement opposés sur le globe. Pour la HF, cela signifie que le trajet utile fait environ 20 000 km, la moitié de la circonférence terrestre.
  • Rareté “terre-à-terre”. Très peu d’endroits terrestres ont une terre exactement en face d’eux : on estime qu’environ 15 % des terres ont des antipodes sur d’autres terres, soit ~4,4 % de la surface du globe (estimations 3–4 % également citées selon les sources). Autrement dit, les paires terre-à-terre sont exceptionnelles. Wikipédia

  • Cas Chatham ↔ Gard (Alzon). L’antipode du Gard (Alzon) tombe à Waitangi (Chatham Islands) ; l’écart de ~50 km est négligeable à l’échelle HF. Ce duo figure parmi les rares paires terre-à-terre documentées ; il existe même une mention officielle/dédicace locale côté Chatham. Wikipédia

Comprendre ce qu’est une communication “antipodale”

Si l’on traçait une ligne droite passant par le centre de la Terre depuis le Gard, elle ressortirait… à moins d'une centaines de kilomètres seulement des îles Chatham !

Ce type de liaison est donc une communication antipodale quasi parfaite : le signal a parcouru la moitié de la planète, via un enchaînement complexe de réflexions ionosphériques.

Les ondes radio HF ne traversent pas la Terre : elles rebondissent entre la surface terrestre et les couches ionisées de la haute atmosphère, principalement la couche F2.
Pour atteindre l’autre côté du monde, le signal doit effectuer une série de sauts successifs — souvent plus de dix rebonds.
Chaque saut dépend des conditions locales de propagation, de la densité d’ionisation et de la géométrie du trajet.

Dans son excellent article “Working HF DX Near Antipodes” (VU2NSB), l’auteur décrit parfaitement les contraintes de ce type de communication :

  • À mesure qu’on approche de l’antipode, tous les azimuts convergent ;

  • Le faisceau de rayonnement se rétrécit considérablement ;

  • La zone d’illumination devient très étroite, et le pointage d’antenne doit être d’une grande précision.

Rôle de l’antenne verticale (DX Commander Signature 9) sur un contact antipodal

    • Angle de départ bas (clé du DX) : une verticale bien réglée rayonne fortement sous ~5–10°, exactement l’angle requis pour couvrir ~20 000 km par multi-sauts F. C’est l’un des facteurs décisifs pour “accrocher” la fenêtre antipodale.

    • Couverture azimutale 360° : proche de l’antipode, le couloir utile est étroit et peut basculer SP/LP selon l’heure. La directivité quasi omnidirectionnelle d’une verticale évite de “rater” l’azimut gagnant quand la fenêtre s’ouvre.

    • Comparatif rapide : une Yagi offrirait plus de gain mais exige un pointage ultra précis et une infrastructure lourde. La verticale résonante bien accordée, elle, mise sur l’efficacité et l’angle bas, très adaptés à une ouverture antipodale courte.

dimanche 5 octobre 2025

PodCast Le BIG QSO

Celui qui a trafiqué au bout du monde – avec F4FKT



Dans cet épisode, le BIG QSO reçois F4FKT, radioamateur en poste à la station Dumont d'Urville, Concordia en Antarctique.

Il nous raconte son parcours, ses galères de trafic en portable et en mobile… et comment il fait vivre sa passion pour la radio, même au bout du monde. ❄️📡



 

 

WET SQUARES RADIO HUNTING


Littéralement la chasse à la radio dans les carrés humides, c'est une discipline méconnue qui vise à combler la couverture des QRA Locators par des stations radioamateurs en Maritime Mobile. 


J'ai commencé cette chasse il y a deux ans maintenant avec la station UR5FSP/MM qui réalise des trajets en bateau commercial entre le Brésil et Singapour.


En moyenne, ce type de bateau parcourt un carré (square, par exemple JN26) en une journée, ce qui permet, avec un contact toutes les 24 h, d’aligner les carrés sur la carte, comme dans l’exemple ci-dessous.

Le fait que la transmission soit réalisée depuis un bateau en pleine mer améliore grandement les possibilités de contact et facilite le suivi du navire.

Actuellement, vous pouvez suivre UR7FM/MM, qui effectue un trajet en bateau commercial entre les États-Unis et l’Inde.

Exemple d’un contact au large de la Namibie en FT8 sur 10 m le 05/10/2025 vers 11 h UTC, alors que la bande n’était pas très ouverte.


La plupart du temps, les stations /MM en FT8 ne transmettent pas leur carré Locator ; il est donc nécessaire de l’obtenir par d'autres moyens. Soit la station dispose d’un site internet de suivi, soit vous pouvez suivre sur Telegram le groupe Wet Squares Radio Hunting ⚓️. 


Il est également possible de suivre l’ensemble du trafic maritime grâce aux transmissions AIS (Automatic Identification System) sur MarineTraffic.com et d'obtenir le Locator avec HamGPS par exemple.


lundi 11 août 2025

QSO depuis des locators rares lors de la mission North Pole-41, entre fin 2023 et début 2024.

 

North Pole-41 : première dérive de la plateforme « Severny Polyus » (2022-2024)


NP-41 est la première mission de dérive de la plateforme polaire autopropulsée Severny Polyus (IRSPP), conçue pour remplacer les anciennes stations dérivantes sur banquise et mener des observations océan-glace-atmosphère toute l’année depuis l’Arctique central. La plateforme compte 15 laboratoires et a été mise en service en 2022, après essais en mer au printemps 2022. aari.ruBohrium



Chronologie clé
  • 15 septembre 2022 — Lancement officiel de l’expédition North Pole-41 depuis Mourmansk. aari.ru

  • 2 octobre 2022 — Début des travaux scientifiques à 82°37′ N, 155°31′ E (mer de Sibérie orientale) : la plateforme se met en dérive prise dans la glace. Polar Journal

  • 2022-2024 — La plateforme dérive de l’Est sibérien jusqu’à la mer du Groenland, sur > 3 000 milles nautiques cumulés. Effectifs typiques à bord : 16 d’équipage + 34 chercheurs. oe.tradoc.army.mil

  • Mai 2024Fin de NP-41 ; la plateforme se dégage des glaces au nord du Svalbard et rentre en eaux libres. oe.tradoc.army.milInterfax

Remarque : plusieurs médias de suivi arctique ont documenté la progression vers la Terre François-Joseph puis le Svalbard durant l’hiver-printemps 2023-2024. thebarentsobserver.com

 

Plateforme et capacités (résumé technique)

IRSPP « Severny Polyus » : navire-station renforcé glace, autonome pour plusieurs mois à 2 ans de dérive, exploité par Roshydromet/AARI. 15 labos; mission : météo-océan-glace, environnement, navigation route maritime du Nord. aari.ruArcticToday

Conception IRSPP : solution moderne pour remplacer les stations sur floe rendues difficiles par la fonte accélérée. Bohrium


Résultats/activités scientifiques (panorama)

Observations océanographiques et de la glace en Arctique central, mesures atmosphériques, soutien à la sécurité de la navigation et aux études climatiques de long terme. (Synthèse de mission communiquée par AARI et médias arctiques.) aari.ruArcticToday


Partie radioamateur pendant NP-41

  • Opérateur : Oleg, RD1A (membre de l’équipe).



  • Indicatifs utilisés au fil de la mission : RI41POL au démarrage (sept. 2022), puis RI0SP, et enfin RI0POL (2023-2024). QSL via RN3RQ. dxnews.comGoogle Groupes425dxn.org+1

  • Modes/bandes : activité centrée sur le FT8 (et ponctuellement CW/SSB) en HF (40–10 m) selon créneaux disponibles. (Bulletins DX et annonces 425 DX News.) Google Groupes

Note F4TNK  : J'ai pu suivre la dérive de NP-41 grâce aux transmission FT8 de RI0SP  entre fin décembre 2023 et mars 2024. Puis sous l'indicatif RI0POL entre avril et mai 2024.




Propagation depuis l’Arctique (retour d’expérience)
  • Trajectoires polaires : le 20 m s’est montré le plus fiable (liaisons vers Europe/Asie), le 10 m s’ouvrant lors des hausses de MUF ; FT8 utile pour maintenir le QSO quand le SNR chute. (Synthèse appuyée sur les bulletins DX et la littérature propagation polaire.) Google Groupes


Passage de relais vers NP-42

Après la clôture de NP-41 (mai 2024), AARI et la presse polaire ont annoncé la deuxième dérive (NP-42) à partir de fin été 2024. Polar Journalthebarentsobserver.com

Sources principales

mardi 29 juillet 2025

Meteor Scatter MSK144 - Pic des δ-Aquariides Sud & α-Capricornides du 30 au 31 juillet 2025

En cette fin du mois de juillet, un bel événement astronomique se prépare : une double pluie de météores, les δ-Aquariides Sud et les α-Capricornides, dont le pic est attendu dans la nuit du 30 au 31 juillet. Toutefois, les nuits autour de cette date offriront également de bonnes conditions d'observation !

Ce phénomène remarquable, qui ne se produit que tous les cinq ans, constitue une belle occasion d’observer jusqu’à 25 étoiles filantes par heure.

Cette double pluie de météores sera particulièrement bien visible depuis l’hémisphère Sud, mais les observateurs de l’hémisphère Nord — notamment dans le sud de la France — pourront également en profiter, même si le taux d’activité y sera légèrement inférieur. Il faudra regarder assez bas sur un horizon sud / sud-est.

Vous trouverez toutes les informations sur cet événement sur :

Bien sûr, on ne parlera pas de 100 météores par heure comme Perséides dont le pic est le 12 août 2025 , mais cette conjonction présente plusieurs particularités intéressantes :

  • Les α-Capricornides sont connues pour produire des bolides lents et brillants,

  • Les δ-Aquariides, plus rapides, offrent un joli spectacle avec leurs traînées persistantes.


Note :
Les 
Ɣ-Draconides seront de la partie aussi, mais avec une activité plus rare ; autour du 28 juillet 2025.


🎧 À noter pour les passionnés de radio :
Je mettrai ma station 6m QRV à l’écoute du 6m (50.380 Mhz) avec l'antenne omnidirectionnel Sirio Tornado en MSK144 durant les nuits du 29 au 30 et du 30 au 31 juillet, pour ceux qui souhaitent tenter l’aventure du Meteor Scatter

Je lancerai également quelques appels ! (cf dx cluster) 😉

📡 Les reports peuvent être consultés en temps réel sur :
🔗 https://pskreporter.info/pskmap.html

Stations QRV le 29/07/2025 à 21h00 UTC



📡 Un guide pratique pour le MSK144 est disponible sur le site de ON5VL :


lundi 28 juillet 2025

Série de concours RSGB FT4

Une série d'événements mensuels de courte durée sur 80 m, 40 m, 20 m, 15 m et 10 m pour permettre aux participants de découvrir le FT4 dans un contexte compétitif.

C'est un concours auquel j'essaie désormais de participer le plus souvent possible. La trame du QSO est classique, sauf qu'il faut préciser "CQ RSGB" lors de l'appel afin d'identifier clairement les participants. En 2024, je n'avais fait qu'une ou deux sessions... En 2025, je serai plus assidu 😉


Un concours est prévue ce lundi 28/05/2025 à 19h UTC sur les QRG classique du FT4.


Modifications des règles pour 2025 :


1. Le nombre de sessions a été augmenté à 12 (une par mois) avec les 9 meilleurs résultats contribuant au score final

2. La durée de chaque événement a été augmentée à deux heures (de 20h à 22h, heure locale du Royaume-Uni)

3. Il n'y a pas de points bonus/DXCC pour les stations « HQ » en fonctionnement. 


Info sur : https://www.rsgbcc.org/hf/rules/2025/r80m_ft4.shtml




samedi 26 juillet 2025

En janvier 2025, je contacte le dôme C

En janvier 2025, je contacte le Dôme C en HF sur 20 mètres : FT4YM/P. Quelle surprise ! Un Français perdu en Antarctique. Ce contact est magique, je vais vous expliquer pourquoi.😉

Le dôme C, aussi connu sous le nom de dôme Charlie, est un des dômes de glace de l'inlandsis de l'Antarctique culminant à 3 233 mètres. Il se trouve dans le Territoire antarctique australien, à environ 1 100 kilomètres de la base française Dumont d'Urville et à 1 200 kilomètres de la base italienne Terra Nova Bay. Ce site accueille la base antarctique Concordia. C’est l’une des trois seules stations implantées à l’intérieur du continent antarctique

Le dôme C a un climat de type EF (polaire d'inlandsis) avec comme record de chaleur −5,4 °C le 2 janvier 2001 et comme record de froid −81,9 °C le 5 septembre 2005, mesuré à la base Concordia. La température moyenne annuelle est de −51,7 °C.

Le site est désertique et ne présente aucune vie mise à part celle de la station. Les températures sont extrêmement basses (-25 °C en été, -50 °C en hiver) et il fait nuit pendant trois mois de l'année. Il n'y a aucune forme de vie animale et végétale au-delà de dix kilomètres dans les terres. Le seul animal que l'on peut croiser sont des grands labbes qui survolent la station. Il n'y a ni nourriture, ni eau liquide à 1 200 km à la ronde.


Little Dome C est le nom d'un dôme secondaire située à 40 km (ou 34 km selon les sources) de la base Concordia. Il a été choisi comme site de forage pour le projet européen Beyond EPICA, visant à atteindre un carottage remontant à 1,5 million d'années.

Le jour de mon contact le 14 janvier 2025, c'était quelques jours après que la campagne de forage atteigne de la glace datant de plus d’1 million d’années 😲



L'annonce https://www.cnrs.fr/fr/presse/antarctique-une-campagne-de-forage-atteint-de-la-glace-datant-de-plus-d1-million-dannees

Source : Wikipédia & CNRS




vendredi 25 juillet 2025

Des signaux forts sur 6 m ce 25/07/2025 en fin de journée.


Des signaux fort depuis l'Europe ce vendredi 25/07/2025 en fin de journée sur 6m  ! 


Beaucoup de contacts effectués avec le FTDX10 (50 W) sur une Sirio Tornado 50–60 MHz… et ça continue !😀