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jeudi 16 juin 2011

Eclipse totale de lune du 15 juin 2011

Après une petite frailleur concernant la faible élévation de départ de la lune environ à 6° de hauteur à 22h15 local pendant le maximum, j'ai pu l'observer vers les 22h45 à 15° de hauteur.....je ne connaissais pas mon horizon minimun d'obervation....lacune désormais comblée ! 

Quelle spectacle, en effet la lune change de couleur pour devenir ,en plus de sa faible luminosité, de couleur rouge/orangé. A partir de 23h03 local, comme prévu par les éphémérides, la lune commence à sortir de la pénombre .... vers 00h30 la lune a retrouvé son aspect normal.....voici quelque photo's et explications sur ce phénomène.


Photo prise le 15/05/2011 entre 22h55 et 23h55 heure local :
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn .
  • ISO : 400.
  • Ouverture : 6.3.
  • Temps de pose : de 1.6s pour les premières photo's à 1/200 secondes pour les dernières.
  • Météo : T=22°C - Ciel un peu humide, on le voie l'une des dernière photo avec un halo lumineux.
  • Montage photo avec Gimp.


 Une éclipse lunaire est une éclipse se produisant à chaque fois que la Lune se trouve dans l'ombre de la Terre. Ceci se produit uniquement lorsque la Lune est éclairée, et quand le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés ou proches de l’être. Le type et la taille d'une éclipse lunaire dépendent de la position relative de la Lune par rapport à ses nœuds orbitaux. La précédente fut observée le 15 juin 2011, et la suivante sera en décembre 2011.









Une éclipse lunaire se produit lorsque l’ombre de la Terre se projette sur la Lune. Deux conditions sont requises pour que cela arrive. D’abord, la Lune doit être pleine, c'est-à-dire que, par rapport au Soleil, elle doit se trouver juste derrière la Terre. Toutefois, comme le plan orbital de la Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital de la Terre (l'écliptique), la plupart des pleines lunes se produisent quand la Lune est au Nord ou au Sud de l'ombre de la Terre. Ensuite, une deuxième condition pour qu'une éclipse lunaire advienne est que la Lune doit être à proximité d'un des deux points d'intersection que son orbite fait avec l'écliptique. Ces deux points nodaux sont appelés respectivement nœud ascendant lunaire et nœud descendant lunaire.

Chaque année il y a au moins une ou deux éclipses lunaires.

L'ombre terrestre peut être décomposée en deux parties distinctes : l'ombre et la pénombre. Dans l'ombre, il n'y a pas de rayonnement solaire direct. Toutefois, du fait de l'importance du diamètre angulaire du Soleil, l'éclairement solaire est partiellement arrêté dans la partie externe de l'ombre terrestre que l'on nomme pénombre.

Une éclipse pénombrale se produit quand la Lune traverse la pénombre de la Terre. La pénombre ne provoque aucun obscurcissement notable de la surface lunaire, pourtant certaines personnes affirment qu'elle jaunit un peu. Certaines éclipses pénombrales sont totales, durant lesquelles la Lune se trouve entièrement dans la zone de pénombre de la Terre. Les éclipses totales pénombrales sont rares, et quand elles se produisent, la partie la plus proche de l'ombre peut apparaître plus sombre que le reste de la Lune.

Une éclipse lunaire partielle se produit uniquement quand une partie de la Lune entre dans l'ombre. Quand la Lune traverse complètement l'ombre terrestre, on peut observer une éclipse lunaire totale. La vitesse de la Lune à travers l'ombre est de l'ordre du kilomètre par seconde, et la totalité peut durer jusqu'à près de 107 minutes (un peu plus d'1 h 45). Néanmoins, la durée totale entre le premier et le dernier contact de la Lune avec l'ombre est beaucoup plus long (jusqu'à 6 heures). La plus longue éclipse lunaire totale sur la période allant de 1000 av. J.-C. à 3000 ap. J.-C. aura eu une durée de 1 h 47 min 14 s, et eut lieu le 31 mai 318. La distance relative de la Lune de la Terre durant une éclipse peut affecter la durée d'une éclipse. En particulier, quand la Lune est proche de son apogée (c'est-à-dire le point le plus éloigné par rapport à la Terre sur son orbite) sa vitesse orbitale est plus lente. Le diamètre de l'ombre ne décroît pas plus avec la distance. Ainsi, une Lune totalement éclipsée se produisant près de l'apogée prolongera la durée de la totalité.


Une éclipse totale se produit quand 100 % du globe lunaire est plongé durant un laps de temps dans le cône d'ombre de la Terre. La Lune prend alors des teintes cuivrées, plus ou moins sombres selon l'alignement Soleil-Terre-Lune. Le 26 juin 2029, il se produira une éclipse totale centrale, c'est à dire que le Soleil, la Terre et la Lune seront parfaitement alignés. Ce phénomène n'arrive qu'une fois par siècle en moyenne.
 
À la différence des éclipses solaires, les éclipses lunaires sont inoffensives à observer à l'œil nu.


Au cours d´une éclipse totale de la Lune, les rayons lumineux passant dans l´atmosphère terrestre sont déviés par la réfraction atmosphérique et éclairent la Lune. Ce flux lumineux est plus proche au centre de la Lune et se traduit par une coloration rougeâtre, qui rappelle un peu la couleur du ciel terrestre au moment du coucher de Soleil. Les autres régions de la Lune sont peu colorées, d´une teinte généralement grise. L´aspect, les couleurs et l´intensité de l´éclairement sont très variables d´une éclipse à l´autre, sont imprévisibles et dépendent fortement des conditions météorologiques atmosphériques sur le terminateur terrestre.

L'échelle de Danjon a été établie pour évaluer la luminosité résiduelle et la coloration de la Lune lors d'une telle éclipse.

Source des explications WikiPédia.

samedi 9 avril 2011

La super lune du 19 Mars 2011.

 
Belle soirée sous une magnifique super pleine lune ;-)

Une super Lune est, en astrologie, une pleine ou nouvelle Lune qui coïncide avec l'approche maximale du satellite de la Terre.

 Photo prise le 19/03/2011 vers 22h04 : 
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 200
  • Ouverture : 22
  • Temps de pose : 1/200 secondes


La trajectoire de la Lune autour de la Terre n'est pas un cercle, mais une ellipse. Comme pour tout corps du système solaire, son mouvement est dicté par les lois de Kepler connues depuis 1609.
La distance entre notre planète et la Lune varie donc continuellement. Entre sa position au plus près de la Terre (périgée à 356 410 km) et sa position la plus éloignée (apogée à 406 740 km).

Le 19 mars 2011, la Lune a été précisément à 356.577 kilomètres de la Terre. Elle n’a pas été aussi proche de nous depuis... 1992 ! On peut alors parler de "périgée". Dans le ciel, il sera possible ce soir-là d’observer une "super pleine Lune".  Notre satellite naturel apparaîtra jusqu’à 14% plus gros et 30% plus brillant. 

Lumière zodiacale en ce mois d'avril.


En lisant l'astronomie magazine d'avril 2011, j'apprends que c'est la meilleure période pour tenter de capturer avec mon APN EOS 400D et mon objectif canon EF 18-55mm....Voici le résulat, avec pour la première image un fort traitement


Photo prise le 05/04/2011 vers 20h53 : 

  • Canon 400D
  • Objectif canon EF 18-55mm à 18mn
  • ISO : 1600 et 800 pour la deuxième image
  • Ouverture : 3.5
  • Temps de pose : 25 secondes
  • Monture EQ1 Skywatcher


La lumière zodiacale est une faible lueur triangulaire qui peut être perçue sur le ciel nocturne et qui s'étend à partir des environs du Soleil le long du plan de l'écliptique (ou du Zodiaque qui lui a donné son nom). En réalité, la lumière zodiacale proviendrait de la couronne dite de Fraunhofer, cette dernière se nommant ainsi du fait de son émission d'un spectre de raies qui se superpose à un spectre continu.

Principe

La lumière zodiacale est produite par la réflexion de la lumière du Soleil par les particules de poussière du milieu interplanétaire présentes dans le système solaire. Les matériaux qui la causent (essentiellement des grains de matière éjectés par la queue cométaire et non pas des poussières d'astéroïdes comme les scientifiques l'ont longtemps imaginé1) sont répartis dans un volume en forme de lentille centré sur le Soleil et s'étendant bien au-delà de l'orbite de la Terre. Comme la plupart de ces particules sont situées près du plan de l'écliptique, la lumière zodiacale semble principalement en provenir.

Particularités

La quantité de particules de poussière nécessaire pour produire la lumière zodiacale est extrêmement faible : si les particules possédaient un diamètre de 1 mm et le même albédo que la Lune, il suffirait que chaque particule soit distante de ses voisines de près de 10 km.
Le spectre de la lumière zodiacale est le même que celui du Soleil. Néanmoins, une partie de la lumière du Soleil est absorbée par les particules de poussière et ré-émise sous forme de radiation infrarouge. Cette émission induit une lente spirale des particules vers le Soleil, connue sous le nom d'effet Poynting-Robertson, ce qui implique qu'une source continue de particules est nécessaire afin d'entretenir la lumière zodiacale. On pense que les comètes et les astéroïdes sont responsables de ce phénomène. Ces dernières années, des observations réalisées par plusieurs sondes interplanétaires ont montré que des bandes de poussières associées à diverses familles d'astéroïdes et à des queues cométaires semblent liées à la structure de la lumière zodiacale 2.

Observation

La lumière zodiacale est très faiblement lumineuse et est complètement masquée par la lumière de la Lune ou la pollution lumineuse. Aux latitudes moyennes nord, on l'observe le mieux vers l'ouest au printemps, après le crépuscule, ou vers l'est à l'automne, juste avant l'aube.
La lumière zodiacale décroît en luminosité avec la distance au Soleil, mais par certaines nuits très noires, on peut observer une bande continue d'environ 5 à 10 ° de large tout le long de l'écliptique, connue sous le nom de bande zodiacale. En fait, la lumière zodiacale couvre le ciel dans son intégralité et est la source de 60 % de la luminosité d'une nuit sans Lune. À l'opposé de la lumière zodiacale, il est possible d'observer une lueur ovale très faible connue sous le nom de gegenschein.

Dès le XIXe siècle des chercheurs, dont Svante August Arrhenius ont imaginé que cette lumière pouvait donner des informations sur la nature des particules présentes dans l'espace là où elle est visible.

mercredi 9 mars 2011

Coucher de soleil et tâches solaires

Coucher de soleil avec deux tâches visiblement au Nord du soleil !

Une tache solaire (anglais: sunspot) est une région sur la surface du Soleil (photosphère) qui est marquée par une température inférieure à son environnement et à une intense activité magnétique. C'est son champ magnétique qui inhibe la convection par un effet similaire aux freins à courants de Foucault[réf. nécessaire], ralentissant ainsi l'apport de chaleur venant de l'intérieur du Soleil (dans cette zone), formant des zones où la température de surface est réduite.

C'est principalement la baisse de température de la tache relativement à son environnement qui la rend visible, l'émission de la tache étant de ce fait moins intense (la loi de Stefan-Boltzmann dit que l'émission d'une région de température T est proportionnelle à T4).



 
 
Les taches solaires révèlent la convection du plasma solaire : cette matière ionisée forme des cellules de convections, ses flux plongeant au niveau de l'équateur et remontant au niveau des pôles. Avec une vitesse moyenne de 65 km/h, ces flux de plasma mettent onze années pour boucler la cellule de convection et sont à l'origine du cycle solaire[1]. Ce cycle solaire se traduit par une forte modulation du nombre de taches solaires visibles. De plus, on observe une modulation à plus grande échelle de temps de l'activité solaire par ses taches : le nombre maximum de taches solaires visible au maximum du cycle solaire varie au cours du temps et est corrélé avec la variation des champs magnétiques solaires. Le cœur du petit âge glaciaire, couvrant la période 1550-1850 a ainsi été marquée par un très faible nombre de taches solaires, voire une disparition complète de celles-ci aux alentours de 1665-1700.

samedi 5 février 2011

M65-M66-NGC3628 : Le trio de galaxie dans le Lion

Photo prise le 05/02/2011 vers 00h12 : 
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 1600 et 800 pour la deuxième image
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 15 et 18 pour la seconde image
  • Temps de pose : 65 secondes
  • Nombre de Dark : 10
  • Nombre de Flat : 8
  • Nombre d'offset : 17et 16 pour la seconde
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher
  • Condition Météo : très légèrement nuageux, T=4°C, H=42%, vent faible, Hpa=1023

ISO 1600

ISO 800

Le Lion est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 10 août au 16 septembre. Dans l'ordre du zodiaque, elle se situe entre le Cancer à l'ouest et la Vierge à l'est. Cette constellation contient plusieurs étoiles brillantes, telles Régulus (α Leonis), le cœur du Lion, et Denebola (β Leonis), sa queue. Le Lion désigne également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 23 juillet au 22 août.

Le triplet du Lion (aussi appelé le Groupe de M66) est un petit amas de galaxies situé à environ 35 millions d'années-lumière dans le constellation du Lion. Cet amas regroupe les galaxies spirales M65, M66, et NGC 3628.
M65 (ou NGC 3623) est une galaxie spirale située dans la constellation du Lion. Elle fut découverte officiellement par Pierre Méchain en 1780, et Charles Messier l'introduisit dans son catalogue d'objets diffus le 1er mars de la même année.
En réalité, M65 et sa voisine M66 ont été découvertes par Charles Messier, qui l'entra dans son catalogue le 1er mars 1780 et la décrivit comme une nébuleuse (avec le commentaire : « elle est très faible et ne contient aucune étoile »). À la suite d'une méprise toujours possible, l'Amiral William Henry Smyth a attribué les découvertes de M65 et M66 (ainsi d'ailleurs que M68) à Pierre Méchain. Ce point de vue fut adopté par Kenneth Glyn Jones (1915-1995) au cours des années 1960, puis par de nombreuses autres sources. La découverte de M65 est donc désormais attribuée officiellement à Pierre Méchain.

M66 est une galaxie spirale intermédiaire visible dans la constellation du Lion découverte semble-t-il indépendamment par Charles Messier et Pierre Méchain en 1780. L'interaction gravitationnelle de sa rencontre passée avec son voisin NGC 3628 eut plusieurs conséquences :
C'est à cause de ce troisième point qu'un de ses bras est bien plus grand que les autres, et que la répartition de la poussière interstellaire est modifiée. C'est pour cela que M66 est présente dans le catalogue des galaxies particulières (Apr)[1].

NGC 3628 est une galaxie spirale, située à environ 35 millions d'années-lumière, dans la constellation du Lion. Elle a été découverte par William Herschel en 1784. Elle possède une excroissance d'approximativement 300 000 années-lumière, qui est due à la force de marée.


M45 : L'amas des Pléiades dans le Taureau

Photo prise le 04/02/2011 vers 22h23 :

  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 214mn
  • ISO : 1600
  • Ouverture : 5.0
  • Nombre de photo compositées : 16
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 10
  • Nombre de Flat : 8
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher
  • Condition Météo : très légèrement nuageux, T=4°C, H=42%, vent faible, Hpa=1023

 
 Les Pléiades, ou amas M45, sont un amas ouvert d'étoiles qui s'observe dans l'hémisphère nord, dans la constellation du Taureau.

L'origine du nom « Pléiades » provient de la mythologie grecque : les Pléiades sont sept sœurs, filles d'Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope (ou Dryope, ou Aéro), Électre, Maïa, Taygète, Célaéno (ou Sélène) et Alcyone.
On dénombre aujourd'hui dans cet amas environ 3 000 étoiles, dont une douzaine sont visibles à l'œil nu. Il s'étend sur 2°, soit l'équivalent de 4 fois le diamètre apparent de la Lune. Sa densité est donc relativement faible par rapport aux autres amas ouverts. L'âge de l'amas est estimé à 100 millions d'années, mais il ne devrait pas vivre longtemps puisqu'il devrait se séparer dans 250 millions d'années, en partie à cause de sa faible densité (il s'agit ici de la vie de l'amas et non de celle des étoiles qui le composent).
Les 9 étoiles les plus brillantes de l'amas tirent leur nom des 7 sœurs et de leurs parents. Leur magnitude est comprise entre 2,86 et 5,44, donc accessible à l'œil nu. Astérope a la particularité d'être une étoile double.

Les principales composantes de l'amas sont :

Étoiles des Pléiades
Nom Désignation Magnitude Apparente Type spectral
Alcyone Eta (25) Tauri 2,86 B7IIIe
Atlas 27 Tauri 3,62 B8III
Électre 17 Tauri 3,70 B6IIIe
Maïa 20 Tauri 3,86 B7III
Mérope 23 Tauri 4,17 B6IVev
Taygète 19 Tauri 4,29 B6V
Pléioné 28 (BU) Tauri 5,09 (var.) B8IVep
Célaéno 16 Tauri 5,44 B7IV
Astérope 21 et 22 Tauri 5,64 / 6,41 B8Ve/B9V
18 Tauri 5,65 B8V
 
Cette nébuleuse réfléchit la lumière de ces étoiles, situées à proximité ou à l'intérieur.
La plus brillante partie est découverte le 19 octobre 1859 par Ernst Wilhelm Tempel, autour de Mérope ; nébuleuse répertoriée en tant que NGC 1435. En 1875, une extension du nuage est découverte autour de Maïa et classée à NGC 1432. D'autres extensions sont observées autour d'Alcyone, Électre, Célaéno et Taygète en 1880. La structure complexe du nuage est finalement révélée par les frères Henry et Isaac Roberts entre 1885 et 1888.

Cette nébuleuse n'est pas un reste du nuage de poussière originel qui a donné naissance aux Pléiades. En effet, les deux objets n'ont pas la même vitesse apparente. L'amas aura croisé ce nuage sur son chemin.

vendredi 4 février 2011

Les trois rois - NGC2024 - M42 : La constellation d'Orion

Photo prise le 21/01/2011 vers 22h58 :

  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 100mn
  • ISO : 200
  • Ouverture : 5.0
  • Nombre de photo compositées : 27
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 15
  • Nombre de Flat :15
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher

Au centre du corps, trois étoiles (δ à l'ouest, ε au centre et ζ à l'est) forment un astérisme immédiatement reconnaissable puisque triplement remarquable : les étoiles sont quasi parfaitement alignées et équidistantes avec une erreur de 3 % par rapport aux dimensions de l'astérisme (ε se trouve à seulement 5' du milieu du segment δ-ζ, distantes de 2,73°) ; en outre, leurs magnitudes sont assez voisines (respectivement 2,2, 1,7 et 1,8). Alnitak (ζ Ori), Mintaka (δ Ori) et Alnilam (ε Ori) (appelées également « les trois rois » ou « les trois mages ») constituent à elles trois la ceinture ou le baudrier d'Orion. Sous cet alignement, un autre alignement Nord-Sud, plus faible, marque l'épée d'Orion, qui se termine sur ι Ori. Un demi degré au nord de ι Ori, on trouve θ Ori, autour de laquelle est centrée la fameuse nébuleuse d'Orion, visible (faiblement, et par de bonnes conditions) à l'œil nu.



NGC2024 & IC434 : La nébuleuse de la flamme et de la tête de cheval

Photo prise le 23/01/2011 vers 21h40 :

  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 800
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 52
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 15
  • Nombre de Flat : 20
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher
Gros plan de la nébuleuse de la Tête de Cheval. En astronomie, les nébuleuses sombres, nébuleuses obscures ou encore nébuleuses d'absorption sont des régions où les poussières du milieu interstellaire semblent se concentrer en grands nuages qui apparaissent en régions pauvres en étoiles.

Les nébuleuses sombres peuvent être vues si elles obscurcissent une partie d'une nébuleuse en émission ou de réflexion, comme la nébuleuse de la Tête de Cheval ou la nébuleuse du Cône dans la constellation du Cocher, ou si elles bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan, comme par exemple le sac de charbon dans la constellation de la Croix du Sud.

La forme de tels nuages est très irrégulière : ils n'ont aucune frontière externe clairement définie et prennent parfois des formes contorsionnées. Les plus grandes nébuleuses sombres sont visibles à l'œil nu, apparaissant comme des zones sombres sur le fond plus lumineux de la Voie lactée.

L'hydrogène de ces nuages sombres et opaques existe sous forme moléculaire (H2). Les plus grandes nébuleuses de ce type, les nuages moléculaires géants, sont plusieurs millions de fois plus massifs que le soleil. Ils contiennent une grande partie de la masse du milieu interstellaire, ont une taille d'environ 150 années-lumière, une densité de matière moyenne de 100 à 300 molécules par centimètre cube et une température interne de seulement de 7 à 15 K. Les nuages moléculaires sont constitués principalement de gaz et de poussières mais peuvent aussi contenir beaucoup d' étoiles. Leurs coeurs sont complètement cachés à la vue et seraient indétectables si leurs molécules constitutives n'émettaient pas dans le domaine des micro-ondes. Ce rayonnement n'est pas absorbé par la poussière et peut donc traverser aisément ces nuages. La matière dans ces nuages est groupée en masses compactes de toutes tailles; les plus petites ayant à peine la taille typique d'une étoiles et d'autres s'étendant sur une année-lumière. Ces nuages possèdent un champ magnétique interne qui les empêchent de s'effondrer sous l'effet de leur propre gravitation.

Les nuages moléculaires géants jouent un rôle important dans la dynamique des galaxies : quand une étoile passe près d'un nuage géant, l'attraction gravitationnelle considérable de celui-ci perturbera significativement l'orbite de l'étoile. Après de multiples rencontres similaires, une étoile d'un certain âge aura des composantes de vitesse significatives dans toutes les directions, au contraire de l'orbite presque circulaire que les étoiles jeunes héritent du nuage qui les a engendrées. Ceci donne à l'astronome un autre outil pour estimer l'âge des étoiles et contribue à expliquer l'épaisseur du disque galactique.

Les régions internes des nébuleuses sombres sont le siège d'événements importants: la formation des étoiles.

La Nébuleuse de la Flamme, ou NGC 2024, est située dans la constellation d'Orion. Elle se situe à une distance de 900 à 1500 années-lumière.
L'étoile brillante Alnitak (ζ Ori), la plus à l'est de la Ceinture d'Orion, émet des ultraviolets énergétiques qui ionisent les grands nuages d'hydrogène gazeux situés à l'emplacement de la nébuleuse. Une grande partie de la lumière observée résulte de la recombinaison des électrons et de l'hydrogène ionisé. De surcroît, du gaz sombre et de la poussière se trouvent en avant de la partie brillante de la nébuleuse, ce qui cause les tâches sombres apparaissant au centre du gaz en incandescence. La nébuleuse de la Flamme fait partie du complexe du nuage moléculaire d'Orion, une région de formation d'étoiles qui comprend la fameuse nébuleuse de la Tête de Cheval.


dimanche 5 septembre 2010

M31 - La galaxie d'amdromède

Photo prise le 03/09/2010 vers 23h :
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 1600
  • Ouverture : 6.3
  • Nombre de photo compositées : 12
  • Temps de pose : 1min30
  • Nombre de Dark : 13
  • Nombre de Flat : 17
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher


La galaxie d’Andromède, autrefois nommée (grande) nébuleuse d’Andromède, et aussi connue sous les numéros M31 et NGC 224, est une galaxie spirale géante du Groupe local, très semblable à notre galaxie située dans la direction de la constellation d’Andromède.

Andromède est l’une des rares galaxies visibles à l’œil nu depuis la Terre dans l’hémisphère nord. Bien qu’elle soit la galaxie spirale la plus proche de nous, sa distance est encore incertaine. On l’estime entre 2,4 et 2,9 millions d’années-lumière (soit entre 750 et 900 kpc) selon les sources.

La galaxie d’Andromède est l’un des rares corps célestes situés à l’extérieur de notre propre galaxie pouvant être vu à l’œil nu dans des conditions lumineuses et climatiques favorables. C’est également un des objets les plus étendus de la voûte céleste. Son diamètre apparent s’étend autant que cinq Pleines Lunes.

Selon une étude de l’Institut de radioastronomie millimétrique de Grenoble menée à l’aide de son antenne située près de Grenade en Espagne, la Galaxie d’Andromède regorgerait d’étoiles en formation grâce à des masses énormes de monoxyde de carbone et d’hydrogène moléculaire ; deux gaz indispensables à la formation de véritables pouponnières stellaires.
 
Les bandes d’absorption qui marquent le disque de M31 sont autant de vastes nébuleuses obscures. Moins abondantes que dans certaines galaxies telles que la Galaxie du Triangle, de nombreuses régions HII comparables à notre Nébuleuse d’Orion sont néanmoins aisément visibles sur les images détaillées et en couleurs où elles apparaissent en rouge.
 
L’existence du gigantesque anneau d’étoiles et de poussières (32 000 années-lumière de rayon), et d’un autre plus petit (5 000 années-lumière de rayon), pourrait s’expliquer par la collision avec M32. Cette petite galaxie satellite et Andromède seraient entrées en collision il y a 210 millions d’années. M32 aurait suivi l’axe de rotation d’Andromède à la vitesse de 265 kilomètres par seconde. C’est actuellement le scénario le plus plausible au vu des simulations. D’autres observations soutiennent le modèle de croissance des galaxies par cannibalisme : le disque qui entoure Andromède proviendrait de galaxies disparues ayant été absorbées par cette première.
 
Des mesures par effet Doppler montrent que les deux galaxies se rapprochent à une vitesse de l’ordre de 300 km/s (par rapport au Soleil) et pourraient entrer en collision dans quelques milliards d’années. Cette hypothèse n’est toutefois pas confirmée, dès lors que la vitesse tangentielle de la galaxie d’Andromède par rapport à notre Galaxie reste inconnue à l’heure actuelle. Il s’agit donc d’une probabilité. Elles devraient former alors une galaxie elliptique géante. La densité moyenne d’une galaxie est faible et les risques de collision de corps massifs sont très peu élevés.
 

jeudi 2 septembre 2010

M81 - M82 - Un couple de galaxie dans la Grande Ourse

Photo prise le 31/08/2010 :

Mon premier couple de galaxie. Située dans la Grande Ourse, près d'un triangle visible aux jumelles...M81 et M82 apparaissent facilement avec un objectif de 300mn. Une mise au foyer du téléscope, semble bien nécéssaire pour les détailler, mais la satisfaction reste présente , malgrès les faibles moyens !

Après la panne de mon monteur EQ1 DC (courrant continu), j'ai démonté la planite élèctronique défectueuse (a priori j'ai trouvé d'autres cas sur le net), afin de l'alimenter directement avec une alimentation stabilisée variable. Cela me permet de reproduire le fonctionnement de la platine, avec plus de préscisions.

Quand à mon moteur EQ1 pas à pas, le passage de la fréquence de 3.59 MHz à 4 Mhz n'a pas changé l'impréscison de la vitesse sidéral de la monture ! à suivre sur ce point  .....
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 800
  • Ouverture : 6.3
  • Nombre de photo compositées : 17
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 15
  • Nombre de Flat : 21
  • Nombre d'offset : 13
  • Compositage avec DeepSkyStacker, Iris et Photoshop pour le traitement.
  • Monture EQx Skywatcher




M81 est une galaxie située dans la constellation de la Grande Ourse, à 2° au sud-est de 24 UMa. Elle fut découverte par Johann Elert Bode le 31 décembre 1774, puis indépendamment par Pierre Méchain en 1779 qui la signala à son ami Charles Messier.

M81 est une galaxie spirale d'un diamètre relativement modeste de 60 000 années-lumière. En 1993, l'observation d'une trentaine de céphéides par le télescope Hubble a permis d'estimer la distance de la galaxie à 11,8 millions d'années-lumière, ce qui en fait l'une des plus proches de la nôtre. Elle fait partie du même groupe de galaxies que M82, le groupe G2 (liste de Vaucouleurs). Ce groupe fait partie du superamas de la Vierge, de même que notre groupe local.


L'objet astral M82 (ou NGC 3034) est une galaxie irrégulière située dans la constellation de la Grande Ourse. Également appelée galaxie du Cigare, elle fut découverte par Johann Elert Bode le 31 décembre 1774, en même temps que M81.

M82 (Le fleuron des galaxies pour beaucoup d'observateurs de l'hémisphère nord) forme une très remarquable paire physique avec sa voisine M81. Ces deux galaxies forment avec d'autres un groupe de galaxies proche du nôtre. M82 représente le prototype d'une galaxie irrégulière, c'est-à-dire ayant un « disque » irrégulier. Son noyau, qui semble avoir énormément souffert d'un rapprochement serré avec M81 il y a quelques centaines de millions d'années, se trouve dans une phase de violente activité stellaire et présente de remarquables raies sombres. Il s'agit d'une galaxie à sursaut d'étoiles, ou galaxie starburst.
La galaxie émet fortement en infrarouge (magnitude I = 5,6) , en ondes radio et en rayons X (cf. image composite ci-contre). Elle possède également un fort champ magnétique. De grandes quantités de matières sont puissamment éjectées (v = 1 000 km/s environ) de la galaxie : voir les filaments rouges sur l'image ci-contre. On suppose que ces éjections sont dues à l'explosion de supernovas.
En tant que membre du groupe de M81, M82 se trouve à une distance de 12 millions d'années-lumière environ du système solaire

mardi 31 août 2010

Les feux et les étoiles !

Photo prise le 30/08/2010 à 23h30 :

Le feu aux portes de Montpellier et à 20 km de chez nous, donne le l'inspiration ! Courrage à tous, car la nuit va être longue .... surtout que les news actuelles sont très moyennes...+ de 2000ha partie en fumée déja ! mais le vent faibli légèrement....t = 18°c / hp = 1015Hpa en hausse  / hu = 39% Humidité / v = vent 12km




dimanche 22 août 2010

M51 & NGC 5195 - ou galaxie du Tourbillon ; Whirlpool Galaxy

Photo prise le 21/08/2010 vers 23h :

Malgrès la pleine lune, j'ai réussie avec surprise à prendre en photo ma première galaxie. M51 est située entre la grande ourse et le chien de chasse. Après un repérage simple à la jumelle, je termine avec l'objectif de l'APN à 300mn. Un petit point diffus me semble être M51....voici le résultat ci dessous :
 
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 1600
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 42
  • Temps de pose : 30 de 45s + 5 de 1min15s + 7 de 60s
  • Nombre de Dark : 18
  • Nombre de Flat : 33
  • Nombre d'offset : 21
  • Traitement avec DeepSkyStacker pour le compositage, Iris et Photoshop pour le traitement 
  • Monture EQ1 Skywatcher



M51 (ou galaxie du Tourbillon ; Whirlpool Galaxy) est un couple de galaxies, distant de 31 millions d'années-lumière, est composé d'une galaxie spirale régulière massive dont le diamètre est estimé à 100 000 années-lumière (une masse équivalente à 160 milliards de fois celle du Soleil) et d'une petite galaxie irrégulière. Elle a été découverte en 1773 par Charles Messier.

Ses bras spiraux facilement visibles lui ont valu son surnom de « galaxie tourbillon » (Whirlpool Galaxy en anglais), qui a donné son nom à la fonction de hachage Whirlpool. Une supernova a été observée dans la galaxie en 1994.

jeudi 12 août 2010

M42 - Nébuleuse d'orion - Nouveau développement et traitement

Prise le 05/12/2009 :
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 214mn
  • ISO : 1600
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 72
  • Temps de pose : 8s
  • Nombre de Dark : 18
  • Nombre de Flat : 16
  • Nombre d'offset : 14
  • Traitement avec Iris et Photoshop
  • Monture EQ1 Skywatcher

Cette nouvelle version de M42 (cf Premier message du blog) modifie certains paramètres 

  1. Développement avec DeepSkyStacker, je trouve le compositage vraiement simple et puissance ! Bravo et Merci à son auteur.

  2. Pour le traitement, j'ai utilisé IRIS pour le réglage de la balance RVB, le asinh afinde réhausser les couleurs,  de l'algorithme RL2 60 0 pour améliorer la finesse des étoiles.

  3. Pour le traitement finale de l'image, on passe à Photoshop, afin de corriger la coubre de niveau, faire une accentuation de la netteté, et pour finir appliquer un masque flou gaussien à 0.7. 
Décidément le traitement des images par informatique est très spectaculaire !



La nébuleuse d'Orion, aussi connue sous le nom de M42 et NGC 1976, est une nébuleuse en émission/réflexion située au cœur de la constellation d'Orion. C'est la nébuleuse diffuse la plus brillante : elle est visible à l'œil nu dans un ciel nocturne sans pollution lumineuse et peut être facilement vue avec une paire de jumelles. Elle couvre dans le ciel une zone de 66 × 60 minutes d'arc ; c'est-à-dire quatre fois plus que la pleine Lune.
La nébuleuse d'Orion est la partie principale d'un nuage de gaz et de poussières appelé le « nuage d'Orion ». Ce nuage s'étend sur près de la moitié de la constellation et contient aussi la Boucle de Barnard et la célèbre nébuleuse de la Tête de Cheval.
La nébuleuse a une taille d'environ 33 années-lumière et se trouve à environ 1 500 années-lumière de la Terre. Elle contient un amas ouvert très jeune contenant de nombreuses étoiles


Source wikipédia

mardi 10 août 2010

Nuage de l'écu en grand champ.

Photo prise le 09/08/2010 :
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 18-55 à 28mn
  • ISO : 1600
  • Ouverture : 5.0
  • Nombre de photo compositées : 8
  • Temps de pose : 120s
  • Nombre de Dark : 10
  • Nombre de Flat : 22
  • Nombre d'offset : 19
  • Monture EQ1 Skywatcher


Traitement avec Iris et Photoshop.

Enfin un grand champ de la région du nuage de l'écu. On y retrouve les zones sombres des Barnard 111 et 103 notamment (nébuleuse sombre très dense), de M11 l'amat du canard sauvage . On note également la présence de nombreux objets célestes que je ne sais encore identifier !

J'ai poussé l'étude sur les différents traitements d'iris avec :
  1. Un win.
  2. Un black.
  3. Un offset 100.
  4. Une balance RGB.
  5. Un black.
  6. Un gradient Bas.
  7. Un split RGB.
  8. Un mask sur R.
  9. Un gradient Haut avec Mask de R.
  10. Un RL2 60 0 (Déconvolution).
  11. Un masque flou gaussien séléctif.

Et de Photoshop :

  1. Un régale de la courbe.
  2. Des coups de pinceau étoiles, sur les étoiles les plus brillantes, avec prise de couleur à la pipette.
  3. Filtre renforcement de la netteté.
  4. Ajustement finale de la balance RGB sur le R.
  5. Conversion Web Bicubique en Jpeg à 100% de qualité.





lundi 9 août 2010

M16 - M17 et M24 - Les nébuleuses de l'Aigle, de l'Omega et le nuage du sagittaire.

Photo prise le 07/08/2010 :


En grand champ, on distingue les deux nébuleuses de l'Aigle M 16 et de l'Oméga M17 ainsi que le nuage du Sagittaire M24.

Cette photo avait pour but de localiser ces deux nébuleuses avant de passer à une focale plus importante entre 200 et 300mn. En pleine voie lactée, pas évident de les trouver surtout que les étoiles qui composent la constellation de l'écu sont de grandes magnitudes, donc faiblement lumineuses...
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 70mn
  • ISO : 400
  • Ouverture : 5.0
  • Nombre de photo compositées : 15
  • Temps de pose : 120s
  • Nombre de Dark : 5
  • Nombre de Flat : 22
  • Nombre d'offset : 22
  • Traitement avec Iris et Photoshop
  • Monture EQ1 Skywatcher


M24 est un amas stellaire situé dans la constellation du Sagittaire, d'environ 600 années-lumière de large. Il fut découvert par Charles Messier le 20 juin 1764. Celui-ci le décrit alors comme une « large nébulosité dans laquelle se trouvent de nombreuses étoiles de différentes magnitudes ». M24 n'est pas un « amas » à proprement parler, il s'agit plutôt d'un vaste nuage galactique composé d'étoiles et de gaz interstellaire probablement situé dans le bras spiral intérieur de Norma situé à plus de 10000 années-lumière.

À l'intérieur de celui-ci se trouvent deux amas ouverts, NGC 6603 (qui est parfois désigné à tort comme étant M24) et qui est visible à l'œil nu, et Markarian 38 (petit groupement d'étoiles serrées autour de SAO 161217) ainsi que deux nébuleuses obscures cataloguées par Edward Emerson Barnard (B92 et B93) qui se situent sûrement en avant de ce nuage, dans le bras du Sagittaire-Carène à 7000 années-lumière. M24 occupe un volume relativement grand avec une profondeur de 10 000 à 16 000 années-lumière. C'est la plus grande concentration d'étoiles individuelles visible aux jumelles, avec environ 1000 étoiles visibles à l'intérieur d'un seul champ de vision.


M17 est une nébuleuse en émission découverte par De Chéseaux en 1746 puis redécouverte par Messier en 1764 située dans le Sagittaire. Elle est également connue sous les noms de nébuleuse Oméga, le Cygne, le Fer à Cheval, ou le Homard.

La nébuleuse est très brillante, elle est également visible à l'œil nu dans de bonnes conditions sous les basses latitudes (magnitude apparente 6). Ceci est dû au fait qu'elle abrite des étoiles jeunes de type B nées de la nébuleuse et qui irradient le gaz alentour, créant ainsi une région HII, la couleur rouge de la nébuleuse est d'ailleurs celle de l'hydrogène ionisé. En infrarouge, on a pu y observer une quantité importante de poussières favorables à la formation d'étoiles. Au sein de la nébuleuse se trouverait un amas ouvert constitué d'une trentaine d'étoiles masquées par la nébuleuse. Le diamètre de la nébuleuse avoisine les 40 années-lumière.



M16 (Nébuleuse de l'Aigle) est un amas ouvert qui fut découvert par Jean-Philippe de Chéseaux en 1746, mais Charles Messier ne l'a ajouté dans son catalogue qu'en 1764, date à laquelle il découvrit aussi la nébulosité dans laquelle baigne l'amas. William et Caroline Herschel n'ayant probablement pas découvert immédiatement la double nature de cet objet, les catalogues anglo-saxons ont donné à l'amas ouvert la référence NGC 6611 et ce n'est qu'en 1908 que la nébuleuse reçut la référence IC 4703.

L'amas est constitué de jeunes étoiles bleues de type O et B qui sont nées de la nébuleuse de l'Aigle et qui ionisent le gaz de cette même nébuleuse, ce qui ne manque pas de lui donner une teinte caractéristique dans les gros télescopes. Des étoiles sont d'ailleurs encore en cours de formation. La région centrale de la nébuleuse montre une belle architecture en colonnes, appelées « Piliers de la création » (Pillars of Creation) depuis leur redécouverte par le télescope spatial ; dans ces piliers de gaz de l'ordre de trois années-lumière de long naissent les étoiles de l'amas, d'où leur nom. M16 nous est distant de 5 500 à 7 000 années-lumière selon les sources.

M 11 : L'amas du Canard Sauvage, une partie du nuage de l'écu et un début de Barnard 111

Photo prise le 08/08/2010 :


On esquisse en haut du nuage de l'écu, un début de Barnard 111, qui est une nébuleuse obscure dense en poussières interstellaires. A refaire en plus grand champ vers les 20mn.
  • Canon 400D
  • Objectif Canon EFS 18-55mn à 55mn
  • ISO : 800
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 10
  • Temps de pose : 300s (5 min)
  • Nombre de Dark : 3 (panne de batterie) 
  • Nombre de Flat : 11
  • Nombre d'offset : 23
  • Traitement Iris + Photoshop
  • Monture EQ1 Skywatcher


La constellation de l'écu Sobieski  est l'une des seules (avec la Chevelure de Bérénice) qui doive son nom à un personnage historique, en l'occurrence le roi Jean III Sobieski de Pologne. Il conduisit la défense de la Pologne et de Vienne contre les armées de l'Empire ottoman et gagna une bataille importante le 12 septembre 1683. Sept ans plus tard, l'astronome polonais Johannes Hevelius nomma cette petite partie du ciel coincée entre l'Aigle et le Sagittaire en son honneur (Scutum Sobiescianum). La dénomination officielle latine de la constellation a depuis été raccourcie à Scutum (l'Écu; aussi dit le Bouclier) tout court.


L'amas du Canard Sauvage est l'amas ouvert du catalogue Messier (M11) le plus riche : il contiendrait environ 3 000 étoiles.Il fut découvert par Gottfried Kirch en 1681 et résolu en étoiles par William Derham vers 1733.

La distance de l'amas est d'environ 6 000 années-lumière ; son diamètre apparent varie du simple au double selon les estimations. L'amas est très dense : la distance moyenne de ses étoiles est de seulement une année-lumière. Cette densité permet de lui attribuer le type I,2,r. La population d'étoiles de l'amas, qui contient quelques géantes jaunes très lumineuses, indique un âge de 220 millions d'années. L'étoile la plus brillante de l'amas a une magnitude de 8,5.

Jupiter et ses 4 satellites, dont Europe occultée.

Pris le 09/08/2010 à 3h00 :

L’orientation est parfaite pour Jupiter et ses satellites.  Il ne reste plus qu'a mettre au foyer du  télescope....pour le planétaire...

Jupiter et ses satellites à l’objectif sigma 70-300mn APO à 300mn, Canon 400d - Ouverture 5.6 - 800 ISO - 15s




Belle fin de nuit !