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jeudi 16 juin 2011

Eclipse totale de lune du 15 juin 2011

Après une petite frailleur concernant la faible élévation de départ de la lune environ à 6° de hauteur à 22h15 local pendant le maximum, j'ai pu l'observer vers les 22h45 à 15° de hauteur.....je ne connaissais pas mon horizon minimun d'obervation....lacune désormais comblée ! 

Quelle spectacle, en effet la lune change de couleur pour devenir ,en plus de sa faible luminosité, de couleur rouge/orangé. A partir de 23h03 local, comme prévu par les éphémérides, la lune commence à sortir de la pénombre .... vers 00h30 la lune a retrouvé son aspect normal.....voici quelque photo's et explications sur ce phénomène.


Photo prise le 15/05/2011 entre 22h55 et 23h55 heure local :
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn .
  • ISO : 400.
  • Ouverture : 6.3.
  • Temps de pose : de 1.6s pour les premières photo's à 1/200 secondes pour les dernières.
  • Météo : T=22°C - Ciel un peu humide, on le voie l'une des dernière photo avec un halo lumineux.
  • Montage photo avec Gimp.


 Une éclipse lunaire est une éclipse se produisant à chaque fois que la Lune se trouve dans l'ombre de la Terre. Ceci se produit uniquement lorsque la Lune est éclairée, et quand le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés ou proches de l’être. Le type et la taille d'une éclipse lunaire dépendent de la position relative de la Lune par rapport à ses nœuds orbitaux. La précédente fut observée le 15 juin 2011, et la suivante sera en décembre 2011.









Une éclipse lunaire se produit lorsque l’ombre de la Terre se projette sur la Lune. Deux conditions sont requises pour que cela arrive. D’abord, la Lune doit être pleine, c'est-à-dire que, par rapport au Soleil, elle doit se trouver juste derrière la Terre. Toutefois, comme le plan orbital de la Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital de la Terre (l'écliptique), la plupart des pleines lunes se produisent quand la Lune est au Nord ou au Sud de l'ombre de la Terre. Ensuite, une deuxième condition pour qu'une éclipse lunaire advienne est que la Lune doit être à proximité d'un des deux points d'intersection que son orbite fait avec l'écliptique. Ces deux points nodaux sont appelés respectivement nœud ascendant lunaire et nœud descendant lunaire.

Chaque année il y a au moins une ou deux éclipses lunaires.

L'ombre terrestre peut être décomposée en deux parties distinctes : l'ombre et la pénombre. Dans l'ombre, il n'y a pas de rayonnement solaire direct. Toutefois, du fait de l'importance du diamètre angulaire du Soleil, l'éclairement solaire est partiellement arrêté dans la partie externe de l'ombre terrestre que l'on nomme pénombre.

Une éclipse pénombrale se produit quand la Lune traverse la pénombre de la Terre. La pénombre ne provoque aucun obscurcissement notable de la surface lunaire, pourtant certaines personnes affirment qu'elle jaunit un peu. Certaines éclipses pénombrales sont totales, durant lesquelles la Lune se trouve entièrement dans la zone de pénombre de la Terre. Les éclipses totales pénombrales sont rares, et quand elles se produisent, la partie la plus proche de l'ombre peut apparaître plus sombre que le reste de la Lune.

Une éclipse lunaire partielle se produit uniquement quand une partie de la Lune entre dans l'ombre. Quand la Lune traverse complètement l'ombre terrestre, on peut observer une éclipse lunaire totale. La vitesse de la Lune à travers l'ombre est de l'ordre du kilomètre par seconde, et la totalité peut durer jusqu'à près de 107 minutes (un peu plus d'1 h 45). Néanmoins, la durée totale entre le premier et le dernier contact de la Lune avec l'ombre est beaucoup plus long (jusqu'à 6 heures). La plus longue éclipse lunaire totale sur la période allant de 1000 av. J.-C. à 3000 ap. J.-C. aura eu une durée de 1 h 47 min 14 s, et eut lieu le 31 mai 318. La distance relative de la Lune de la Terre durant une éclipse peut affecter la durée d'une éclipse. En particulier, quand la Lune est proche de son apogée (c'est-à-dire le point le plus éloigné par rapport à la Terre sur son orbite) sa vitesse orbitale est plus lente. Le diamètre de l'ombre ne décroît pas plus avec la distance. Ainsi, une Lune totalement éclipsée se produisant près de l'apogée prolongera la durée de la totalité.


Une éclipse totale se produit quand 100 % du globe lunaire est plongé durant un laps de temps dans le cône d'ombre de la Terre. La Lune prend alors des teintes cuivrées, plus ou moins sombres selon l'alignement Soleil-Terre-Lune. Le 26 juin 2029, il se produira une éclipse totale centrale, c'est à dire que le Soleil, la Terre et la Lune seront parfaitement alignés. Ce phénomène n'arrive qu'une fois par siècle en moyenne.
 
À la différence des éclipses solaires, les éclipses lunaires sont inoffensives à observer à l'œil nu.


Au cours d´une éclipse totale de la Lune, les rayons lumineux passant dans l´atmosphère terrestre sont déviés par la réfraction atmosphérique et éclairent la Lune. Ce flux lumineux est plus proche au centre de la Lune et se traduit par une coloration rougeâtre, qui rappelle un peu la couleur du ciel terrestre au moment du coucher de Soleil. Les autres régions de la Lune sont peu colorées, d´une teinte généralement grise. L´aspect, les couleurs et l´intensité de l´éclairement sont très variables d´une éclipse à l´autre, sont imprévisibles et dépendent fortement des conditions météorologiques atmosphériques sur le terminateur terrestre.

L'échelle de Danjon a été établie pour évaluer la luminosité résiduelle et la coloration de la Lune lors d'une telle éclipse.

Source des explications WikiPédia.

samedi 9 avril 2011

La super lune du 19 Mars 2011.

 
Belle soirée sous une magnifique super pleine lune ;-)

Une super Lune est, en astrologie, une pleine ou nouvelle Lune qui coïncide avec l'approche maximale du satellite de la Terre.

 Photo prise le 19/03/2011 vers 22h04 : 
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 200
  • Ouverture : 22
  • Temps de pose : 1/200 secondes


La trajectoire de la Lune autour de la Terre n'est pas un cercle, mais une ellipse. Comme pour tout corps du système solaire, son mouvement est dicté par les lois de Kepler connues depuis 1609.
La distance entre notre planète et la Lune varie donc continuellement. Entre sa position au plus près de la Terre (périgée à 356 410 km) et sa position la plus éloignée (apogée à 406 740 km).

Le 19 mars 2011, la Lune a été précisément à 356.577 kilomètres de la Terre. Elle n’a pas été aussi proche de nous depuis... 1992 ! On peut alors parler de "périgée". Dans le ciel, il sera possible ce soir-là d’observer une "super pleine Lune".  Notre satellite naturel apparaîtra jusqu’à 14% plus gros et 30% plus brillant. 

Lumière zodiacale en ce mois d'avril.


En lisant l'astronomie magazine d'avril 2011, j'apprends que c'est la meilleure période pour tenter de capturer avec mon APN EOS 400D et mon objectif canon EF 18-55mm....Voici le résulat, avec pour la première image un fort traitement


Photo prise le 05/04/2011 vers 20h53 : 

  • Canon 400D
  • Objectif canon EF 18-55mm à 18mn
  • ISO : 1600 et 800 pour la deuxième image
  • Ouverture : 3.5
  • Temps de pose : 25 secondes
  • Monture EQ1 Skywatcher


La lumière zodiacale est une faible lueur triangulaire qui peut être perçue sur le ciel nocturne et qui s'étend à partir des environs du Soleil le long du plan de l'écliptique (ou du Zodiaque qui lui a donné son nom). En réalité, la lumière zodiacale proviendrait de la couronne dite de Fraunhofer, cette dernière se nommant ainsi du fait de son émission d'un spectre de raies qui se superpose à un spectre continu.

Principe

La lumière zodiacale est produite par la réflexion de la lumière du Soleil par les particules de poussière du milieu interplanétaire présentes dans le système solaire. Les matériaux qui la causent (essentiellement des grains de matière éjectés par la queue cométaire et non pas des poussières d'astéroïdes comme les scientifiques l'ont longtemps imaginé1) sont répartis dans un volume en forme de lentille centré sur le Soleil et s'étendant bien au-delà de l'orbite de la Terre. Comme la plupart de ces particules sont situées près du plan de l'écliptique, la lumière zodiacale semble principalement en provenir.

Particularités

La quantité de particules de poussière nécessaire pour produire la lumière zodiacale est extrêmement faible : si les particules possédaient un diamètre de 1 mm et le même albédo que la Lune, il suffirait que chaque particule soit distante de ses voisines de près de 10 km.
Le spectre de la lumière zodiacale est le même que celui du Soleil. Néanmoins, une partie de la lumière du Soleil est absorbée par les particules de poussière et ré-émise sous forme de radiation infrarouge. Cette émission induit une lente spirale des particules vers le Soleil, connue sous le nom d'effet Poynting-Robertson, ce qui implique qu'une source continue de particules est nécessaire afin d'entretenir la lumière zodiacale. On pense que les comètes et les astéroïdes sont responsables de ce phénomène. Ces dernières années, des observations réalisées par plusieurs sondes interplanétaires ont montré que des bandes de poussières associées à diverses familles d'astéroïdes et à des queues cométaires semblent liées à la structure de la lumière zodiacale 2.

Observation

La lumière zodiacale est très faiblement lumineuse et est complètement masquée par la lumière de la Lune ou la pollution lumineuse. Aux latitudes moyennes nord, on l'observe le mieux vers l'ouest au printemps, après le crépuscule, ou vers l'est à l'automne, juste avant l'aube.
La lumière zodiacale décroît en luminosité avec la distance au Soleil, mais par certaines nuits très noires, on peut observer une bande continue d'environ 5 à 10 ° de large tout le long de l'écliptique, connue sous le nom de bande zodiacale. En fait, la lumière zodiacale couvre le ciel dans son intégralité et est la source de 60 % de la luminosité d'une nuit sans Lune. À l'opposé de la lumière zodiacale, il est possible d'observer une lueur ovale très faible connue sous le nom de gegenschein.

Dès le XIXe siècle des chercheurs, dont Svante August Arrhenius ont imaginé que cette lumière pouvait donner des informations sur la nature des particules présentes dans l'espace là où elle est visible.

mercredi 9 mars 2011

Coucher de soleil et tâches solaires

Coucher de soleil avec deux tâches visiblement au Nord du soleil !

Une tache solaire (anglais: sunspot) est une région sur la surface du Soleil (photosphère) qui est marquée par une température inférieure à son environnement et à une intense activité magnétique. C'est son champ magnétique qui inhibe la convection par un effet similaire aux freins à courants de Foucault[réf. nécessaire], ralentissant ainsi l'apport de chaleur venant de l'intérieur du Soleil (dans cette zone), formant des zones où la température de surface est réduite.

C'est principalement la baisse de température de la tache relativement à son environnement qui la rend visible, l'émission de la tache étant de ce fait moins intense (la loi de Stefan-Boltzmann dit que l'émission d'une région de température T est proportionnelle à T4).



 
 
Les taches solaires révèlent la convection du plasma solaire : cette matière ionisée forme des cellules de convections, ses flux plongeant au niveau de l'équateur et remontant au niveau des pôles. Avec une vitesse moyenne de 65 km/h, ces flux de plasma mettent onze années pour boucler la cellule de convection et sont à l'origine du cycle solaire[1]. Ce cycle solaire se traduit par une forte modulation du nombre de taches solaires visibles. De plus, on observe une modulation à plus grande échelle de temps de l'activité solaire par ses taches : le nombre maximum de taches solaires visible au maximum du cycle solaire varie au cours du temps et est corrélé avec la variation des champs magnétiques solaires. Le cœur du petit âge glaciaire, couvrant la période 1550-1850 a ainsi été marquée par un très faible nombre de taches solaires, voire une disparition complète de celles-ci aux alentours de 1665-1700.

samedi 5 février 2011

M65-M66-NGC3628 : Le trio de galaxie dans le Lion

Photo prise le 05/02/2011 vers 00h12 : 
  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 1600 et 800 pour la deuxième image
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 15 et 18 pour la seconde image
  • Temps de pose : 65 secondes
  • Nombre de Dark : 10
  • Nombre de Flat : 8
  • Nombre d'offset : 17et 16 pour la seconde
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher
  • Condition Météo : très légèrement nuageux, T=4°C, H=42%, vent faible, Hpa=1023

ISO 1600

ISO 800

Le Lion est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 10 août au 16 septembre. Dans l'ordre du zodiaque, elle se situe entre le Cancer à l'ouest et la Vierge à l'est. Cette constellation contient plusieurs étoiles brillantes, telles Régulus (α Leonis), le cœur du Lion, et Denebola (β Leonis), sa queue. Le Lion désigne également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par le Soleil du 23 juillet au 22 août.

Le triplet du Lion (aussi appelé le Groupe de M66) est un petit amas de galaxies situé à environ 35 millions d'années-lumière dans le constellation du Lion. Cet amas regroupe les galaxies spirales M65, M66, et NGC 3628.
M65 (ou NGC 3623) est une galaxie spirale située dans la constellation du Lion. Elle fut découverte officiellement par Pierre Méchain en 1780, et Charles Messier l'introduisit dans son catalogue d'objets diffus le 1er mars de la même année.
En réalité, M65 et sa voisine M66 ont été découvertes par Charles Messier, qui l'entra dans son catalogue le 1er mars 1780 et la décrivit comme une nébuleuse (avec le commentaire : « elle est très faible et ne contient aucune étoile »). À la suite d'une méprise toujours possible, l'Amiral William Henry Smyth a attribué les découvertes de M65 et M66 (ainsi d'ailleurs que M68) à Pierre Méchain. Ce point de vue fut adopté par Kenneth Glyn Jones (1915-1995) au cours des années 1960, puis par de nombreuses autres sources. La découverte de M65 est donc désormais attribuée officiellement à Pierre Méchain.

M66 est une galaxie spirale intermédiaire visible dans la constellation du Lion découverte semble-t-il indépendamment par Charles Messier et Pierre Méchain en 1780. L'interaction gravitationnelle de sa rencontre passée avec son voisin NGC 3628 eut plusieurs conséquences :
C'est à cause de ce troisième point qu'un de ses bras est bien plus grand que les autres, et que la répartition de la poussière interstellaire est modifiée. C'est pour cela que M66 est présente dans le catalogue des galaxies particulières (Apr)[1].

NGC 3628 est une galaxie spirale, située à environ 35 millions d'années-lumière, dans la constellation du Lion. Elle a été découverte par William Herschel en 1784. Elle possède une excroissance d'approximativement 300 000 années-lumière, qui est due à la force de marée.


M45 : L'amas des Pléiades dans le Taureau

Photo prise le 04/02/2011 vers 22h23 :

  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 214mn
  • ISO : 1600
  • Ouverture : 5.0
  • Nombre de photo compositées : 16
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 10
  • Nombre de Flat : 8
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher
  • Condition Météo : très légèrement nuageux, T=4°C, H=42%, vent faible, Hpa=1023

 
 Les Pléiades, ou amas M45, sont un amas ouvert d'étoiles qui s'observe dans l'hémisphère nord, dans la constellation du Taureau.

L'origine du nom « Pléiades » provient de la mythologie grecque : les Pléiades sont sept sœurs, filles d'Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope (ou Dryope, ou Aéro), Électre, Maïa, Taygète, Célaéno (ou Sélène) et Alcyone.
On dénombre aujourd'hui dans cet amas environ 3 000 étoiles, dont une douzaine sont visibles à l'œil nu. Il s'étend sur 2°, soit l'équivalent de 4 fois le diamètre apparent de la Lune. Sa densité est donc relativement faible par rapport aux autres amas ouverts. L'âge de l'amas est estimé à 100 millions d'années, mais il ne devrait pas vivre longtemps puisqu'il devrait se séparer dans 250 millions d'années, en partie à cause de sa faible densité (il s'agit ici de la vie de l'amas et non de celle des étoiles qui le composent).
Les 9 étoiles les plus brillantes de l'amas tirent leur nom des 7 sœurs et de leurs parents. Leur magnitude est comprise entre 2,86 et 5,44, donc accessible à l'œil nu. Astérope a la particularité d'être une étoile double.

Les principales composantes de l'amas sont :

Étoiles des Pléiades
Nom Désignation Magnitude Apparente Type spectral
Alcyone Eta (25) Tauri 2,86 B7IIIe
Atlas 27 Tauri 3,62 B8III
Électre 17 Tauri 3,70 B6IIIe
Maïa 20 Tauri 3,86 B7III
Mérope 23 Tauri 4,17 B6IVev
Taygète 19 Tauri 4,29 B6V
Pléioné 28 (BU) Tauri 5,09 (var.) B8IVep
Célaéno 16 Tauri 5,44 B7IV
Astérope 21 et 22 Tauri 5,64 / 6,41 B8Ve/B9V
18 Tauri 5,65 B8V
 
Cette nébuleuse réfléchit la lumière de ces étoiles, situées à proximité ou à l'intérieur.
La plus brillante partie est découverte le 19 octobre 1859 par Ernst Wilhelm Tempel, autour de Mérope ; nébuleuse répertoriée en tant que NGC 1435. En 1875, une extension du nuage est découverte autour de Maïa et classée à NGC 1432. D'autres extensions sont observées autour d'Alcyone, Électre, Célaéno et Taygète en 1880. La structure complexe du nuage est finalement révélée par les frères Henry et Isaac Roberts entre 1885 et 1888.

Cette nébuleuse n'est pas un reste du nuage de poussière originel qui a donné naissance aux Pléiades. En effet, les deux objets n'ont pas la même vitesse apparente. L'amas aura croisé ce nuage sur son chemin.

vendredi 4 février 2011

Les trois rois - NGC2024 - M42 : La constellation d'Orion

Photo prise le 21/01/2011 vers 22h58 :

  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 100mn
  • ISO : 200
  • Ouverture : 5.0
  • Nombre de photo compositées : 27
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 15
  • Nombre de Flat :15
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher

Au centre du corps, trois étoiles (δ à l'ouest, ε au centre et ζ à l'est) forment un astérisme immédiatement reconnaissable puisque triplement remarquable : les étoiles sont quasi parfaitement alignées et équidistantes avec une erreur de 3 % par rapport aux dimensions de l'astérisme (ε se trouve à seulement 5' du milieu du segment δ-ζ, distantes de 2,73°) ; en outre, leurs magnitudes sont assez voisines (respectivement 2,2, 1,7 et 1,8). Alnitak (ζ Ori), Mintaka (δ Ori) et Alnilam (ε Ori) (appelées également « les trois rois » ou « les trois mages ») constituent à elles trois la ceinture ou le baudrier d'Orion. Sous cet alignement, un autre alignement Nord-Sud, plus faible, marque l'épée d'Orion, qui se termine sur ι Ori. Un demi degré au nord de ι Ori, on trouve θ Ori, autour de laquelle est centrée la fameuse nébuleuse d'Orion, visible (faiblement, et par de bonnes conditions) à l'œil nu.



NGC2024 & IC434 : La nébuleuse de la flamme et de la tête de cheval

Photo prise le 23/01/2011 vers 21h40 :

  • Canon 400D
  • Objectif Sigma APO 70-300 à 300mn
  • ISO : 800
  • Ouverture : 5.6
  • Nombre de photo compositées : 52
  • Temps de pose : 1min
  • Nombre de Dark : 15
  • Nombre de Flat : 20
  • Nombre d'offset : 17
  • Iris et Photoshop pour le traitement
  • Monture EQ1 Skywatcher
Gros plan de la nébuleuse de la Tête de Cheval. En astronomie, les nébuleuses sombres, nébuleuses obscures ou encore nébuleuses d'absorption sont des régions où les poussières du milieu interstellaire semblent se concentrer en grands nuages qui apparaissent en régions pauvres en étoiles.

Les nébuleuses sombres peuvent être vues si elles obscurcissent une partie d'une nébuleuse en émission ou de réflexion, comme la nébuleuse de la Tête de Cheval ou la nébuleuse du Cône dans la constellation du Cocher, ou si elles bloquent la lumière des étoiles en arrière-plan, comme par exemple le sac de charbon dans la constellation de la Croix du Sud.

La forme de tels nuages est très irrégulière : ils n'ont aucune frontière externe clairement définie et prennent parfois des formes contorsionnées. Les plus grandes nébuleuses sombres sont visibles à l'œil nu, apparaissant comme des zones sombres sur le fond plus lumineux de la Voie lactée.

L'hydrogène de ces nuages sombres et opaques existe sous forme moléculaire (H2). Les plus grandes nébuleuses de ce type, les nuages moléculaires géants, sont plusieurs millions de fois plus massifs que le soleil. Ils contiennent une grande partie de la masse du milieu interstellaire, ont une taille d'environ 150 années-lumière, une densité de matière moyenne de 100 à 300 molécules par centimètre cube et une température interne de seulement de 7 à 15 K. Les nuages moléculaires sont constitués principalement de gaz et de poussières mais peuvent aussi contenir beaucoup d' étoiles. Leurs coeurs sont complètement cachés à la vue et seraient indétectables si leurs molécules constitutives n'émettaient pas dans le domaine des micro-ondes. Ce rayonnement n'est pas absorbé par la poussière et peut donc traverser aisément ces nuages. La matière dans ces nuages est groupée en masses compactes de toutes tailles; les plus petites ayant à peine la taille typique d'une étoiles et d'autres s'étendant sur une année-lumière. Ces nuages possèdent un champ magnétique interne qui les empêchent de s'effondrer sous l'effet de leur propre gravitation.

Les nuages moléculaires géants jouent un rôle important dans la dynamique des galaxies : quand une étoile passe près d'un nuage géant, l'attraction gravitationnelle considérable de celui-ci perturbera significativement l'orbite de l'étoile. Après de multiples rencontres similaires, une étoile d'un certain âge aura des composantes de vitesse significatives dans toutes les directions, au contraire de l'orbite presque circulaire que les étoiles jeunes héritent du nuage qui les a engendrées. Ceci donne à l'astronome un autre outil pour estimer l'âge des étoiles et contribue à expliquer l'épaisseur du disque galactique.

Les régions internes des nébuleuses sombres sont le siège d'événements importants: la formation des étoiles.

La Nébuleuse de la Flamme, ou NGC 2024, est située dans la constellation d'Orion. Elle se situe à une distance de 900 à 1500 années-lumière.
L'étoile brillante Alnitak (ζ Ori), la plus à l'est de la Ceinture d'Orion, émet des ultraviolets énergétiques qui ionisent les grands nuages d'hydrogène gazeux situés à l'emplacement de la nébuleuse. Une grande partie de la lumière observée résulte de la recombinaison des électrons et de l'hydrogène ionisé. De surcroît, du gaz sombre et de la poussière se trouvent en avant de la partie brillante de la nébuleuse, ce qui cause les tâches sombres apparaissant au centre du gaz en incandescence. La nébuleuse de la Flamme fait partie du complexe du nuage moléculaire d'Orion, une région de formation d'étoiles qui comprend la fameuse nébuleuse de la Tête de Cheval.